Le Mouvement pour la promotion des valeurs nouvelles en Côte d’Ivoire (MVCI) a décrié dimanche « une situation de violation du code électoral » par la Commission électorale indépendante (CEI, institution en charge des élections en Côte d’Ivoire), affirmant que l’organe devrait publier la liste des candidatures retenues dix jours après la clôture de dépôt de dossier de candidature des élections locales, dans un communiqué.
Le MVCI dénonce les violations du code électoral par la commission électorale
« A ce jour, nous sommes au-delà du délai imparti, il est donc clair que la CEI est en situation de violation des prescriptions du code électoral », décrie le MVCI.
Le mouvement dirigé par Félicien Sekongo, explique dans la note que selon l’article 120 du code électoral, la commission dispose de 10 jours à compter de la date « butoir » du dépôt des dossiers, pour « arrêter et publier la liste définitive des candidats. »
» Cette situation est une preuve indéniable du dysfonctionnement de cette institution » souligne le MVCI dans la déclaration.
Le MVCI fait remarquer que pour un pays « sérieux et désireux d’asseoir une véritable démocratie », la présente commission « manque de fiabilité » dans l’organisation des prochains scrutins municipaux et régionaux prévus le 13 octobre en Côte d’Ivoire.
Dans l’annonce du MVCI, le mouvement indique qu’en plus de l’ »illégitimité » de l’organe chargé des élections, il est « incapable » d’assurer ses « obligations ».
Le MVCI « urge de repenser, reformer cette commission » contestée par les partis politiques de l’opposition, la qualifiant illégitime.
Le 6 août, la veille de l’anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le président ivoirien Alassane Ouattara avait instruit le gouvernement quant à la reforme de la CEI.
A son retour de la Chine, le président ivoirien Alassane Ouattara, a indiqué la reforme de la CEI qu’il avait annoncée le 6 août ne concernait que les élections présidentielles de 2020.