L’ancien secrétaire d’ Etat, Charles Rodel Dosso, et la fédération de l’ex-FPI pro-Gbagbo de la région du Tonkpi, prendront effectivement part au congrès constitutif du nouveau parti envisagé par l’ex-président Laurent Gbagbo.
Nouveau parti de Gbagbo: Charles Rodel Dosso dit oui à l’ex-président
Bien que proche de l’ancienne Première dame ivoirienne, Simone Ehivet, l’ex-secrétaire d’ Etat aux victimes de guerre, Dosso Charles Rodel, a répondu favorablement à l’appel de Laurent Gbagbo, relatif à la mise en place d’une nouvelle formation politique.
Dimanche 19 septembre 2021, le secrétaire général adjoint chargé du recrutement et de l’implantation du parti, s’est entretenu avec ses camarades de la représentation locale de l’ex-tendance Gbagbo ou rien du Front populaire ivoirien (FPI-GOR).
À l’occasion, Rodel Dosso a livré les raisons qui motivent sa décision de demeurer aux côtés de l’ex-pensionnaire de la prison de Scheveningen à La Haye. « Cette lutte dans laquelle nous sommes engagés est hautement spirituelle. Celui qui en a la vision et l’onction qui nous conduira à la victoire, est Laurent Gbagbo. Je ne me démarquerai jamais de lui. Je suis entièrement engagé pour le nouveau parti de notre leader commun « , a-t-il expliqué.
Aussi, a-t-il invité les différents responsables à s’engager sans réserve dans ce nouvel instrument politique que le président Gbagbo met à leur disposition. Ses camarades et lui se sont donné rendez-vous à Man, la capitale du Tonkpi, le samedi 25 septembre 2021 pour matérialiser cet engagement autour du thème : « Le Tonkpi face au défi d’organisation du Congrès constitutif du nouveau parti de Laurent Gbagbo ».
La clarification de l’ex-secrétaire d’État chargé des victimes de guerre, intervient alors que les relations politiques entre l’ancienne Première dame et son époux Laurent Gbagbo, ne sont pas au beau fixe.
Simone Ehivet, il faut le rappeler, dit ne pas se sentir concernée par le projet de création du nouveau parti politique de Laurent Gbagbo. » Je suis surprise que mon nom circule comme membre d’un groupe de réflexion élargi sans que je n’ai même été préalablement consultée. Je suis peu encline à m’associer à ce type d’initiative, car je mérite un minimum de respect et de considération », a-t-elle déclaré.