Dr Doumbia Major a réagi à l’affaire de la tentative de déstabilisation « impliquant’ Guillaume Soro et ses proches, comme révélé mardi dernier par Adou Richard, procureur de la République.
« Tentative de déstabilisation »: Doumbia Major parle à Soro et à ses compagnons
«Si ce que dit le procureur est prouvé, il faut dissoudre ce mouvement politique qui planque des armes de guerre et des appareils de transmissions militaires dans son siège », a réagi jeudi Dr Doumbia Major sur les réseaux sociaux.
Lors d’une conférence de presse qu’il a animée au Plateau mardi dernier, le Procureur de la République a fait d’intrigantes révélations sur « l’implication avérée » de l’ancien chef du Parlement ivoirien, Guillaume Soro, dans une rocambolesque affaire de tentative avortée de coup d’Etat en Côte d’Ivoire.
L’enquête en cours a permis, selon le procureur, l’interpellation de 19 personnes dont 14 militaires parmi lesquels 2 officiers supérieurs et 12 sous-officiers, ainsi que 5 civils, en lien avec les dossiers d’atteinte contre l’autorité de l’Etat. Ces personnes ont été placées sous mandat de dépôt depuis le 17 avril dernier.
Des perquisitions effectuées notamment au siège de GPS (mouvement politique de l’ancien chef rebelle), des domiciles des prévenus et autres lieux, ont abouti à la saisie de «17 véhicules dont 4 ayant servi au transport d’armes et de munitions initialement stockées au siège du mouvement Générations et Peuples Solidaires, en direction de la ville balnéaire d’Assinie, pour y être précipitamment immergées dans la lagune en prévision d’éventuelles perquisitions ».
Ces révélations d’Adou Richard n’ont pas laissé indifférent Doumbia Major. «Il faut que Soro et ses amis renoncent définitivement à la violence et à la volonté de prendre le pouvoir par les armes », a lâché le président du CPR.
Puis d’interpeller vivement son ancien compagnon au sein de la rebellion du MPCI. «L’argumentation sur le terrain de la confrontation démocratique se fait avec les idées, pas avec les armes de guerre. (…) Les Ivoiriens ne veulent plus revivre le souvenir douloureux des crépitements d’armes à feu », a-t-il interpellé.