Le phénomène de la cherté de la vie n’a pas échappé à Vincent Toh Bi Irié. L’ancien préfet d’Abidjan, très actif sur la toile, a porté un regard sur la situation que traverse la Côte d’Ivoire.
La cherté de la vie préoccupe Vincent Toh Bi Irié
Depuis un moment, une frange de la population ivoirienne grogne en pointant du doigt la cherté de la vie. Cela a conduit Patrick Achi à monter au créneau pour dénoncer l’attitude de certains commerçants véreux. « »Depuis quelques semaines, on assiste à une envolée des prix de certaines denrées sur le marché en particulier quelques fois des denrées de première nécessité qui font que les populations se sentent en difficultés, de plus en plus », s’est insurgé le Premier ministre.
Pour sa part, Vincent Toh Bi Irié a reconnu qu’en Côte d’Ivoire, « la vie est chère ». L’ex-préfet d’Abidjan va plus loin en expliquant que la situation ne concerne pas uniquement la nourriture, mais également la santé, l’éducation, le logement et la sécurité. « C’est la résultante d’un ensemble de facteurs endogènes et exogènes, économiques, politiques, institutionnels, administratifs, critiques, sécuritaires, psychologiques, religieux, culturels, historiques », a déclaré l’ex-directeur de cabinet d’Hamed Bakayoko sur les réseaux sociaux.
Vincent Toh Bi Irié fait remarquer que la cherté de la vie fait ressurgir les conflits fonciers et communautaires dans les zones rurales. « C’est une autre grave conséquence de la cherté de la vie sur les populations rurales et que nous négligeons ou ignorons depuis nos grandes villes », a-t-il dit.
Selon le fondateur d’Aube Nouvelle, même si « les mesures publiques courageuses peuvent incliner la courbe des prix », il faut que les citoyens adoptent des comportements économiques et civiques responsables dans divers secteurs d’activités pour que les courbes des prix et plus généralement du coût de la vie s’inclinent profitablement et durablement ».
« Aube Nouvelle, en tant que force de propositions sociales, soumettra bientôt des idées recueillies sur le terrain et sur les espaces d’expression publique, afin d’accompagner les efforts déjà consentis par les populations et par les décideurs », a conclu Vincent Toh Bi.