Le Burkina Faso fait face à des attaques terroristes à répétition, depuis 2015. Un audio en circulation fait état d’une implication de militaires dans ces différentes attaques. L’état-major de l’armée burkinabè est donc monté au créneau pour apporter un démenti formel à ces allégations.
Attaques terroristes au Burkina Faso : « Aucun chef militaire n’a, à ce jour, été impliqué »
Le pays des hommes intègres est sous le faix d’une menace terroriste à nulle autre pareille ces dernières années. Depuis les attaques terroristes perpétrées contre le Splendid Hôtel, le restaurant-café Capuccino, ou encore la terrasse café Aziz Istanbul de Ouagadougou, la capitale burkinabè, il y a un peu plus de cinq (5) ans, le terrorisme gagne de plus en plus de terrain.
Les régions nord et centre nord du pays, ainsi que la zone des trois frontières Mali – Niger – Burkina Faso, sont le théâtre de nombreuses incursions de ces djihadistes, qui ont fait de cette zone, un véritable No man’s land, où populations civiles et éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS) y sont massacrés par dizaines.
C’est pourtant dans cette atmosphère délétère qu’ « un audio subversif » circulant sur les réseaux sociaux fait état de ce que des chefs militaires seraient « accusés d’intelligence avec les terroristes à qui ils livrent des armes, et pire, ils donneraient la position des unités pour de l’argent ».
Mais face à ces gravissimes accusations, l’État-Major général des armées du Burkina Faso a aussitôt produit un communiqué pour apporter un démenti formel, et éviter d’exacerber la suspicion au sein des Forces armées burkinabè.
« L’État-Major Général des Armées dément avec véhémence ces allégations farfelues et informe l’opinion qu’aucun chef militaire n’a à ce jour été impliqué dans une telle forfaiture », a déclaré, dans son communiqué, l’EMGA du Faso, avant d’inviter « l’ensemble des troupes à ne pas céder à la manipulation et à rester concentrées sur leurs missions de défense et de protection des populations et de leurs biens ».
Conscient que de telles infox (fausse information) sont de nature à créer une véritable suspicion au sein des populations, déjà meurtries par les attaques à répétition, l’état-major des armées invite l’opinion à « se départir de pareilles allégations qui relèvent de la propagande mensongère et à continuer à faire bloc avec les forces armées nationales dans la lutte contre le terrorisme ».