L’ancien président de l’Africa Sports d’Abidjan, Koné Cheick Oumar, accuse le camp Yacine Idriss Diallo d’être à l’origine du nouveau blocage du processus électoral de la Fif.
Koné Cheick Oumar: ‘’Les présidents de clubs sont manipulés par une poignée d’individus’’
L’élection du président de la Fédération ivoirienne de football n’aura finalement pas lieu le 23 mars 2022 comme convenu. L’information a été rendue publique par le comité de normalisation le mardi 8 mars. Tout est parti en effet, d’un courrier de la Fédération internationale de football association (FIFA) et de la Confédération africaine de football (CAF) demandant de revoir la disposition concernant la question des parrainages pour les candidats à la présidence de la FIF. Une disposition qui avait pourtant été adoptée en Assemblée générale le 26 février dernier. L’instance dirigeante du football mondial exige donc l’organisation d’une nouvelle Assemblée générale afin de modifier cette disposition.
Cette situation de blocage continue de susciter de nombreuses réactions dont celle de l’ancien président de l’Africa Sports d’Abidjan, Koné Cheich Oumar, qui s’est prononcé sur le sujet lors d’une conférence de presse animée ce lundi. Il a ouvertement accusé le camp Idriss Diallo d’être à l’origine du problème. ‘’Les frères Dalton ont dirigé la Fédération. Dieng, Anouma, Sidy… Idriss pense que c’est son tour. Pour des intérêts, ils sont divisés et ils divisent à leur tour des présidents de clubs (…) Après l’AG du 26 Février, j’ai dit à des présidents de clubs qu’ils ont aggravé la crise. Lorsqu’on dit qu’une Assemblée est souveraine, cela ne veut pas dire qu’on doit faire n’importe quoi. Le camp Idriss est venu à l’Assemblée générale pour bloquer les autres candidats, afin d’être candidat unique », a-t-il dénoncé.
Puis d’ajouter: « Les présidents de clubs sont manipulés par une poignée d’individus. Je vous ai donné leurs noms. Et ils divisent les présidents de clubs. La normalisation n’est pas la cause des problèmes du football ivoirien, c’est la conséquence. Il faut soigner le mal avant d’aller à l’élection ».