Benjamin Tehe a définitivement quitté LIDER (Liberté et démocratie pour la République), le parti politique fondé par le professeur Mamadou Koulibaly. L’homme politique ivoirien nourrit désormais de nouvelles ambitions.
Côte d’Ivoire : Benjamin Tehe ne dit pas « non » à la création d’un nouveau parti
Depuis septembre 2022, Benjamin Tehe a tourné le dos à Mamadou Koulibaly et LIDER. L’ancien délégué régional à l’implantation Allemagne-Autriche de Liberté et démocratie pour la République a décidé de ne plus militer au sein du parti créé par l’ex-président de l’Assemblée nationale.
« Après le passage de flambeau entre l’ex-présidente Monique Gbékia (que je salue respectueusement au passage) et la nouvelle équipe dirigeante de LIDER, le tempo a baissé en intensité et nous avions du mal à suivre ce rythme, car il ne nous convenait pas. La meilleure chose à faire quand vous n’êtes plus en phase avec vos camarades est de partir », avait-il expliqué après son départ.
Quatre mois plus tard, Benjamin Tehe lève un coin du voile sur son ambition politique. En effet, il fait savoir que la création d’un nouveau parti politique n’est pas à écarter. M. Tehe a fait savoir que son équipe sur le terrain travaille activement afin de dégager les dernières conclusions avant la prise de toutes décisions visant sa candidature aux prochaines élections régionales. « Une chose est sûre, nous aurons notre mot à dire dans ce processus et surtout dans notre région du Cavally », a-t-il promis.
« Cette option n’est pas à écarter, car plusieurs cadres de notre ancien parti ainsi que d’autres des groupements et associations existants sont au laboratoire pour qu’ensemble nous redonnions l’espoir et la foi en l’avenir aux Ivoiriens. Le moment venu, vous aurez la primeur de l’information afin de nous aider à diffuser le message que nous avons pour nos concitoyens. La Côte d’Ivoire a besoin des femmes et des hommes avec une mentalité nouvelle et non une nouvelle génération », a déclaré l’ex-cadre de LIDER.
L’opposant ivoirien a insisté pour dire que « la différence doit être bien faite pour éviter que le peuple se tourne à nouveau vers des loups déguisés en hommes politiques de la nouvelle génération et venir perpétuer la politique de leurs mentors ». « Si vous êtes issus d’une génération de corrompu, de viol des lois de la république et de rebelles, il est à parié que vous allez reproduire ce que vos ascendants vous ont appris le mieux, a-t-il dit. Raison pour laquelle nous insistons sur une approche sémantique de « nouvelle mentalité » et non de nouvelle génération. Nos actions futures s’inscrivent dans cette dynamique. »
Par ailleurs, il a appelé le peuple à encore un peu de patience, car son secrétariat ne cesse de recevoir des appels des femmes, jeunes et hommes prêts à adhérer à son mouvement. « La patience est un fruit de l’Esprit saint. Gardons la foi », a-t-il conseillé.