Lors de son récent entretient avec France Net Infos, Angélique Kidjo a affiché sa volonté de toujours aller de l’avant.
Angélique Kidjo dévoile l’un de ses grands secrets de réussite
Angélique Kidjo s’est récemment exprimée des jours après son étoile Walk of Fame de Hollywood. La légende béninoise s’est ouverte sur plusieurs sujets dont celui de ses secrets qui l’ont amené si haut.
Pour Kidjo, l’une de ses armes, est de ne jamais baisser les bras. « Si on aborde ce sujet, on est là jusqu’à demain matin ! On a fait beaucoup de progrès mais on est en train de régresser, maintenant. C’est là où il y a le danger. Si on baisse les bras, on va perdre tout ce qu’on a acquis. L’environnement est beaucoup plus complexe de nos jours. Mais soyons plus intelligents, faisons les choses différemment et avançons. Baisser les bras, ce n’est pas une option pour moi. Ça ne m’intéresse pas. Il y a le négatif à un moment, le positif à un autre moment. Parfois, les deux sont côte à côte pour qu’on puisse voir ce qu’on peut faire pour avancer. Il faut être ouvert d’esprit. Quand on est la dernière fille dans une famille de dix et qu’il y a sept garçons, il faut trouver sa place. J’ai grandi avec ma grand-mère maternelle qui était une guérisseuse avec des plantes. Elle me faisait me lever comme elle à cinq heures du matin pour aller dans la nature cueillir des plantes. Elle me disait lesquelles étaient bonnes et lesquelles étaient du poison. A la maison, il y avait toujours beaucoup de monde et on avait toujours des choses à faire. Je ne m’ennuyais jamais. », a déclaré la chanteuse.
D’un autre côté, Angélique Kidjo s’est ouverte sur les motivations de la création de sa fondation Batonga en Afrique : « Les jeunes filles n’ont pas besoin de moi, mais j’ai eu envie d’aller les voir pour demander ce qu’on pouvait faire ensemble. La fondation Batonga, c’est leur initiative. Les jeunes filles qui viennent des endroits les plus pauvres, la plupart du temps, n’ont pas d’électricité ni d’eau courante. Personne ne s’intéresse à elles. Quand je suis allées les voir, je leur ai dit : « je sais que vous êtes capable de faire des miracles. De quoi avez-vous besoin ? » Elles ont répondu qu’elles avaient besoin d’un endroit où elles puissent être en sécurité pour se parler, pour faire des choses ensemble et pour s’entraider. C’est comme ça que la fondation Batonga est partie. Leur premier business a été de faire du savon. Elles m’ont expliqué que le savon est très important dans leur communauté. Elles apprennent l’hygiène à leurs enfants, il n’y a pas de savon. C’est fou ! Moi, je ne suis qu’une facilitatrice dans tout ça. »