La nouvelle a choqué et révolté la colère des habitants de Zégo, un village près de Hiré en Côte d’Ivoire. Le mardi 24 juillet, le corps sans vie d’un petit garçon de 10 ans a été découvert. Isaac était porté disparu depuis le vendredi précédent. C’était le neveu d’Ange Colombe Meibo, une institutrice qui travaille à l’école de Hiré.
Côte d’Ivoire : Zégo sous le choc après le meurtre atroce d’un enfant de 10 ans
Suite à plusieurs jours de recherches angoissées, la nouvelle de la découverte du cadastre a provoqué une onde de choc. Le petit garçon aurait été tué à l’arme blanche, vraisemblablement une machette. Le corps présentait des traces de violences extrêmes, notamment une oreille sectionnée. Ce dernier détail troublant alimente les soupçons d’un acte rituel ou prémédité
Mais au-delà de l’horreur du crime, ce qui choque davantage dans cette affaire, c’est l’identité d’un des suspects potentiels. Le chef du village de Zégo est cité dans l’affaire, accusé de complicité par la tante de la victime. À ce stade, aucune preuve formelle n’a été rendue publique, mais les appels à une enquête rigoureuse et indépendante se multiplient.
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Les habitants sont profondément bouleversés et réclament que justice soit faite. Ils profitent pour dénoncer l’insécurité persistante dans les zones rurales et l’impunité qui semble y prospérer. L’enquête est en cours mais la pression y est aussi. Les habitants appellent les autorités locales à agir avec célérité et transparence. Pour les proches d’Isaac et l’ensemble de la communauté, une chose est claire : son nom ne doit pas s’ajouter à la liste des victimes oubliées.
