Mali: IBK plaide pour une opérationnalisation de la force du G5 Sahel

Le président malien, Ibrahim Boubacar Kéita (IBK) a plaidé mercredi à New-York pour une opérationnalisation urgente de la force conjoint du G5 Sahel, handicapée « par un financement approprié », depuis par création en 2014, dans son discours à la 73e session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

IBK veut un financement pour la force du G5 Sahel

« Pour lutter contre ces menaces transfrontalières, nous avons mis en place, en novembre 2014 à Nouakchott (Mauritanie), le G5 Sahel, afin de mutualiser nos efforts pour faire du Sahel un espace de paix et de prospérité. Cependant, la force conjointe peine à être pleinement opérationnelle », a regretté IBK.

« Nous estimons que la lutte contre le terrorisme au Sahel est une contribution importante à la sécurité internationale », a poursuivi le président malien, plaidant pour une opérationnalisation « rapide de la force ».

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Le Mali « continuera de demander au Conseil de sécurité des Nations Unies d’autoriser le déploiement de la force du G5 Sahel, assorti d’un financement adéquat, pérenne et prévisible (…), afin de lui permettre d’accomplir durablement et efficacement son mandat », a affirmé son président.

IBK a conclu en invitant « les partenaires bilatéraux et multilatéraux, qui ont fait des annonces de contributions financières, en février 2018, lors de la conférence de Bruxelles (Belgique), à honorer leurs engagements en faveur de la Force conjointe du G5 Sahel ».

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Depuis la déstabilisation de la Libye et le coup d’Etat de 2012 au Mali, le Sahel reste un vaste territoire confronté, au terrorisme, à la criminalité transnationale organisée et aux trafics en tout genre, notamment celui de la drogue, des armes, des marchandises illicites, de migrants, de blanchiment d’argent.

Créée en novembre 2014 à Nouakchott en vue de limiter l’action terroriste dans le sahel, la force conjointe est composée des armées du Mali, de la Mauritanie, du Tchad, du Burkina Faso et du Niger.


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