Sans surprise, Patrice Motsepe élu à la tête de la CAF. Le Sud-Africain a été désigné président de la Confédération africaine par proclamation, ce vendredi 12 avril 2021 lors de la 43e assemblée générale de l’organisation à Rabat au Maroc.
Patrice Motsepe élu président: Le premier anglophone à diriger la CAF
Seul candidat en lice, Patrice Motsepe a été désigné par proclamation. Il devient le 7e président élu de la Confédération africaine de football.
« C’est un immense honneur pour moi », a dit l’homme d’affaires de 59 ans, qui avait été adoubé par la FIFA et son président Gianni Infantino, en saluant « l’unité » de l’organisation.
Le milliardaire est le premier Sud-Africain et le premier anglophone à occuper ce poste prestigieux sur le continent. L’homme d’affaires succède à Ahmad, persona non grata durant cette 43e Assemblée générale élective (AGE) de la CAF.
Le Malgache, qui avait battu le Camerounais Issa Hayatou à la surprise générale en 2017, a été suspendu 5 ans par la Fédération internationale de football (FIFA), avant que cette sanction ne soit ramenée à 2 ans par le Tribunal arbitral du sport (TAS).
Anouma, conseiller spécial de Patrice Motsepe élu président de la CAF
L’élection de Motsepe ne faisait plus de doutes depuis plusieurs jours déjà suite au «protocole de Rabat» qui a conduit ses concurrents, le Sénégalais Augustin Senhor, l’Ivoirien Jacques Anouma et le Mauritanien Ahmed Yahya, à retirer leur candidature au nom de «l’unité africaine».
En contrepartie, Senghor sera nommé 1er vice-président de la CAF, Yahya 2e vice-président et Anouma, conseiller spécial du président.
Elu pour 4 ans, Motsepe hérite d’une institution dont l’image a été ternie par de multiples affaires et dont les finances ont été éprouvées par la crise du Covid-19 qui l’a obligée à puiser dans ses réserves.
Le Sud-Africain pourra compter sur son solide carnet d’adresses pour l’aider dans sa mission. Il devra surtout démontrer qu’il n’est pas qu’une simple marionnette à la solde de la FIFA et de Gianni Infantino qui en avait fait son candidat et qui se trouve à l’origine du compromis entre candidats et de son élection.