La situation sécuritaire se complique davantage au Nord du Togo. Cible d’attaque terroriste ces derniers jours, la préfecture du Kpendjal a encore été le théâtre d’une nouvelle attaque orchestrée par des groupes armés dans la nuit du lundi 18 au mardi 19 juillet. 2 militaires ont été tués dans cette énième embuscade.
Le Nord-Togo, théâtre d’attaque terroriste
Décidément, les groupes armés qui ont élu domicile dans la région septentrionale du Togo, veulent mettre à feu et à sang cette zone. 5 jours après des incursions terroristes coordonnées dans le Nord du pays, qui ont fait plusieurs morts, un groupe de soldats a été victime d’une nouvelle attaque ces dernières 24 heures.
Des forces spéciales en patrouille à Tiwoli (Près de Mandouri) sont tombés dans un guet-apens tendu par des terroristes. Selon des sources locales, deux soldats auraient trépassé suite à cette attaque. « Dans la nuit du 18 au 19 juillet 2022, une patrouille des Forces de défense et de sécurité serait tombée dans une embuscade tendue par des personnes non encore identifiées. Certainement des terroristes à hauteur du village de Tiwoli dans la préfecture de Kpendjal », renseigne une source citée par Togo Breaking News.
Une récurrence des attaques terroristes depuis ces derniers mois
Le Togo est désormais loin de la stabilité et de la sécurité qui le caractérisent depuis plusieurs décennies dans la région, à l’exception des autres pays de la sous-région qui sont secoués par des attaques terroristes. Réputé pour son système sécuritaire plus qu’efficace, le pays doit faire face maintenant à ces attaques répétées qui prennent une propension ascendante au grand désarroi des populations. En moins de 3 mois, le pays a connu au moins 3 attaques terroristes.
En effet, le 11 mai dernier, une attaque revendiquée par un groupe affilié à Alqaida au Maghreb Islamique (AQMI) a coûté la vie à 8 soldats. Le 16 juin, des groupes armés ont perpétré une incursion entre Gnogoa et Gouloungoussi dans le Nord du Togo. Enfin, dans la nuit du 14 au 15 juillet, plusieurs attaques synchronisées ont entraîné le décès d’une trentaine de soldats et civils. Le pays est désormais en alerte maximale surtout l’etat d’urgence sécuritaire décrété dans le nord du pays depuis quelques semaines par les autorités.