Des militants du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) ont souhaité voir Noël Akossi Bendjo accéder à la tête de leur parti politique. L’ex-maire de la commune du Plateau donne ses impressions face à cette démarche. Il s’est exprimé dans les colonnes de Le Nouveau Réveil.
Côte d’Ivoire-Akossi Bendjo : « Il faudrait au PDCI-RDA un nouveau logiciel »
Il est vrai que des militants du PDCI-RDA ont approché Akossi Bendjo pour l’inviter à s’installer dans le fauteuil de président. Le cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire est revenu sur le sujet au cours d’une interview.
« Peut-être faudrait-il ressentir dans cette démarche des militants comme un besoin de passation de témoin pour faire entrer les nouvelles générations dans de nouveaux défis de gouvernance. Après 40 ans de gestion du pouvoir d’État, 23 ans dans l’opposition dans un contexte de multipartisme où des partis adversaires gagnent de plus en plus du terrain, il faudrait au PDCI-RDA un nouveau logiciel plus adapté aux enjeux du moment, pour faire les choses différemment. Sinon, les mêmes causes produisant les mêmes effets, il ne se passera rien, ni maintenant ni demain », a commenté M. Bendjo.
Le vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire a noté qu’il a un parcours qui plaide en sa faveur. Il pense aussi avoir les capacités humaines, matérielles et relationnelles en interne et en externe pour conduire le parti vers de nouveaux destins. Toutefois, Akossi Bendjo précise qu’il « appartiendra au parti et à ses structures de définir le moment idoine pour réaliser le passage de témoin ».
« Le président Bédié a tant donné au PDCI et à notre pays, qu’il est souhaitable qu’il accepte maintenant d’être le « MANDELA DE LA COTE D’IVOIRE » auprès de qui viendra s’abreuver toute personne en quête de sagesse, peu importe son appartenance politique », a-t-il souhaité.
Le PDCI a perdu le pouvoir le 24 décembre 1999 à la suite d’un coup de force contre Henri Konan Bédié qui avait succédé à feu Félix Houphouët-Boigny.