Préavis de grève en Côte d’Ivoire : le gouvernement menace les enseignants

La Côte d’Ivoire traverse une nouvelle crise sociale, cette fois-ci dans le secteur de l’éducation. Huit syndicats (CEPENSI, ESEF-CI, FESAPPCI, SYNESCI, FEFR-CI, MESEF-RS, COSEF-CI et PFEF) ont maintenu leur préavis de grève de 72 heures, malgré les efforts de médiation de la ministre Mariatou Koné. Les enseignants, qui réclament notamment le paiement de primes trimestrielles, semblent prêts à aller jusqu’au bout de leur mouvement.

Côte d’Ivoire : Mariatou Koné face à la menace de grève des enseignants

Cette division au sein du mouvement syndical complique la recherche de solutions durables. Si la grève se concrétise, elle pourrait avoir des conséquences significatives sur le déroulement des cours et la qualité de l’éducation. C’est précisément pour éviter ce scénario que le gouvernement a décidé de réagir fermement. Les autorités ont rappelé aux syndicats que toute grève doit suivre une procédure légale, et le non-respect de celle-ci exposerait les contrevenants à des sanctions.

Côte d’Ivoire : Ariel Sheney prépare un chant en hommage à Nadiya Sabeh
Côte d’Ivoire : une possible révision constitutionnelle évoquée

En outre, il a été demandé aux responsables régionaux de l’éducation de dresser la liste des enseignants qui participeront au mouvement de grève prévu pour les 15, 16 et 17 octobre 2024.

Côte d’Ivoire : 1 300 élèves en 6e renvoyés pour insuffisance en lecture
Obsèques de Nadiya Sabeh : les images déchirent

À noter que d’autres syndicats ont choisi de privilégier le dialogue avec le gouvernement. Ceux-ci estiment que des avancées ont déjà été réalisées. Cette situation met en lumière les divergences de points de vue au sein de la communauté éducative en Côte d’Ivoire.


Vous aimez cet article ? Partagez !



Afrique-sur7.fr : Actualités Afrique, Politique, Économie et People en continu est un média indépendant. Soutenez-nous en nous ajoutant à vos favoris Google Actualités :