Au Ghana, la raffinerie de Tema, seule et unique raffinerie publique de pétrole, a enfin redémarré ses activités. La raffinerie avait cessé de produire du carburant depuis 2021, faute de financements adéquats.
Ghana : La raffinerie de Tema de retour aux affaires
La capacité actuelle de la raffinerie de Tema au Ghana est de 28 000 barils par jour. L’objectif est d’atteindre le plus rapidement possible les 45 000 barils quotidiens, soit la capacité maximale de la raffinerie avant sa fermeture en 2021. Cette réouverture quatre ans plus tard de la raffinerie représente une très bonne nouvelle pour le pays selon Kodzo Yaotse, responsable pétrole et énergie conventionnelle à l’Africa Centre for Energy Policy. « Surtout en permettant de réduire notre dépendance aux importations de produits pétroliers raffinés. En 2021, la raffinerie satisfaisait 60 % de la demande nationale de carburant », a-t-il expliqué. Avec l’augmentation de la demande, ce chiffre tomberait aujourd’hui à seulement 40 % des besoins, estime l’analyste.
Official: The Flare is Finally Back 🔥
Tema Oil Refinery (TOR) resumes operations after years of inactivity — a major step toward energy security and national revival. pic.twitter.com/hIqBIZMia9URGENT : Décès de Nana Konadu Agyemang Rawlings, l’ex-Première Dame du Ghana et pilier politique après Jerry RawlingsGhana : prix du cacao pour la campagne 2025-2026— TEMA OIL REFINERY (TOR) (@TemaOilrefinery) December 27, 2025
Ghana : la boxe stoppée pour cette raison
USA : Washington met fin aux limitations de visas imposées au Ghana
Pour qu’un réel changement se fasse sentir à la pompe, la raffinerie devrait fonctionner dans la durée. « Nous avons besoin d’une raffinerie avec une véritable discipline commerciale, qui peut résoudre les problèmes qui ont mené à sa fermeture. Mais depuis la reprise des activités par le nouveau gouvernement, nous n’avons perçu aucun signal clair que ces problèmes ont été gérés de manière durable. », a ajouté Kodzo Yaotse.
Accumulation de dettes chroniques, exposition à la volatilité des prix du pétrole brut, manque de devises étrangères ou encore mauvaise gestion généralisée au sein de l’entreprise. Ce sont là selon Kodzo Yaotse, les problèmes qui doivent être adressés urgemment pour ne pas reproduire le désastre de 2021 et la fermeture de la seule raffinerie publique au Ghana.
