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Au cours d’une réunion, le Conseil de sécurité de l’ONU a exprimé de vives préoccupation à propos des activités terroristes qui déstabilisent les pays du Sahel. Face à ce défis sécuritaire qui prend de l’ampleur, l’Organisation des nations unies a lancé un appel à l’endroit des pays concernés et à l’endroit de la CEDEAO.
Lutte antiterroriste : l’ONU appelle à une synergie entre l’AES et la CEDEAO
Plusieurs experts avaient averti que la lutte contre le terrorisme s’avèrerait difficile après le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO. En effet, cette rupture historique a constitué un blocage pour les coopérations militaires qui étaient en cours rendant ainsi difficile la collaboration entre les différentes armées, notamment dans les zones frontalières. C’est le cas par exemple de Bénin – Burkina Faso et Bénin – Niger. Les terroristes profitent donc de cette situation pour frapper de part et d’autres.
Pour le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, les divergences entre les Etats victimes ne doivent pas entraver la collaboration dans le cadre de la lutte contre le djihadiste. « Il est absolument essentiel que, malgré ces divergences, nous construisions une plateforme de coopération entre les services de renseignement et de sécurité », a-t-il déclaré.
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Le secrétaire général de l’ONU prône une coordination des actions antiterroristes entre les pays de la CEDEAO et ceux de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Les pays de l’AES ne sont pas pas fermés aux initiatives communes. L’ambassadeur du Mali à l’ONU, Issa Konfourou a d’ailleurs rappelé que la lutte contre le terrorisme doit rester une lutte régionale et internationale. « Nous sommes donc entièrement disposés à la coopération avec les États de la région et l’ensemble des partenaires qui le souhaitent, dans le respect strict de la souveraineté de nos États, de nos choix stratégiques et des intérêts de nos populations », a-t-il indiqué.
Terrorisme : plus de 1 900 en 2025 en Afrique de l’Ouest (CEDEAO)
En 2025, la CEDEAO a dénombré plus de 1 900 morts liées au terrorisme. Selon Dr Omar Touray qui a dressé le bilan, ces victimes sont tombées 450 attaques terroristes enregistrées en Afrique de l’Ouest et dans le Sahel. La CEDEAO déplore également les dégâts économiques engendrés par ses attaques. Face à l’urgence, la CEDEAO va prendre des dispositions pour rendre très rapidement opérationnelle sa force d’attente de plus de 1 500 soldats.
