Au Maroc, le roi Mohammed VI a rencontré les ministres des Affaires étrangères du Mali, du Niger et du Burkina Faso, nations constitutives de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette audience intervient dans un contexte régional délicat, notamment marqué par des tensions avec l’Algérie, que Rabat accuse ouvertement de soutenir des mouvements terroristes déstabilisant la zone.
Maroc-AES : un front commun se dessine pour le développement du Sahel
Face à ces défis sécuritaires et géopolitiques, le Maroc intensifie ses initiatives en direction des pays sahéliens. L’approche marocaine se traduit par une volonté affirmée de soutenir le développement de ces nations enclavées, en leur offrant notamment des perspectives d’accès facile à l’océan Atlantique (un projet d’envergure susceptible de transformer leurs économies) et en œuvrant à la réduction de leur dépendance énergétique, un facteur clé de souveraineté et de stabilité.
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Les chefs de la diplomatie malienne, nigérienne et burkinabè ont unanimement exprimé leur profonde gratitude envers l’engagement personnel du souverain marocain en faveur du progrès et de la prospérité du Sahel. Ils ont également réitéré leur pleine adhésion au projet ambitieux d’ouverture vers l’Atlantique, reconnaissant son potentiel transformateur pour leurs pays respectifs.
À travers cette démarche proactive et cette diplomatie agissante, le Maroc consolide son positionnement comme un allié régional fiable et stratégique. Cette alliance se fonde sur des principes de respect mutuel, de solidarité agissante et d’une coopération mutuellement bénéfique, dessinant les contours d’un axe d’influence potentiellement majeur dans la région du Sahel.