La découverte du gisement Baleine a été annoncée, début septembre, par le ministre ivoirien de l’Énergie. L’exploitation de cette impressionnante réserve en hydrocarbures fait ainsi de la Côte d’Ivoire un important producteur de pétrole.
Le Gisement Baleine en exploitation dès le milieu de 2023, selon un patron d’ENI
Dès l’annonce d’une découverte majeure de pétrole dans le bassin sédimentaire de la Côte d’Ivoire, dans le bloc CI-101, par la société italienne ENI, le Président Alassane Ouattara n’a pas manqué de manifester sa grande satisfaction. « Cette importante découverte de pétrole brut et de gaz naturel dans le bassin sédimentaire en Côte d’Ivoire, annonce de belles perspectives pour la production pétrolière et gazière dans les années à venir », avait indiqué, dans un tweet, le président ivoirien.
Un mois plutard, le chef d’État recevait Claudio Descalzi, Directeur général d’ENI, afin de se féliciter mutuellement, non seulement pour cette importante découverte de pétrole au large d’Assouindé, mais aussi, et surtout pour ausculter ensemble les perspectives de l’avenir.
À l’Africa Oil Week, où la Côte d’Ivoire était en attraction à l’Expo Dubaï 2020, Sergio Laura, Représentant d’ENI à Abidjan, a indiqué que le champ offshore Baleine entrera en production dès le milieu de l’année 2023.
Cette annonce est d’autant plus capitale qu’il s’agit d’un véritable scandale géologique qui vient d’être découvert au large d’Assinie. Avec « 1,5 à 2 milliards de barils de pétrole » et « 1 800 à 2 400 milliards de pieds cubes de gaz associé », selon les chiffres avancés par les autorités ivoiriennes.
L’exploitation de ce champ pétrolier va « propulser la Côte d’Ivoire dans la cour des grands », indique Jeune Afrique. En témoigne la grande affluence des professionnels du secteur pétrolier lors de la présentation de la délégation ivoirienne à l’Africa Oil Week. Le pays, naguère considéré comme une zone « frontière », pourrait bien se mettre au diapason du cercle très fermé de grands exportateurs africains du pétrole, notamment le Ghana, l’Angola ou encore le Nigeria, qui ont droit de cité au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).