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Bénin : deux responsables LD risquent jusqu’à 5 ans de prison

Au Bénin, le parti d’opposition Les Démocrates (LD) est éclaboussé par une affaire de fausse procuration. Les enquêtes ont conduit à l’arrestation de deux responsables départementaux du parti qui se retrouvent désormais entre les mains de la justice. La deuxième personne a été déposée en prison ce lundi 10 novembre 2025.

Bénin : pour faux, usage de faux, des membres LD déposés en prison

Ils sont désormais deux responsables du parti Les Démocrates en prison dans le dossier de « faux, usage de faux et fraude en matière électorale ». Placés sous mandat de dépôt, ils seront jugés le lundi 17 novembre 2025. L’affaire a été révélée par le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).

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Selon Guy Mitokpè, secrétaire à la communication, le parti Les Démocrates ne se reconnaît pas dans les faits évoqués par le procureur spécial. « Nous ne saurions falsifier des documents dans un tel processus. Nous sommes des légalistes et faisons tout pour rester dans le cadre de la loi », a-t-il indiqué. Il a dénoncé « l’intrusion » de la Criet dans le processus électoral.

Nous sommes très surpris que la Criet fasse une intrusion sous prétexte qu’elle a été saisie par la DGI. Nous étions nous-mêmes en contact avec le directeur général des Impôts hier, et c’est sous ses instructions que nous avons envoyé un mandataire pour retirer les documents en question. Nous ne sommes aucunement dans une démarche frauduleuse.

Guy Mitokpè

Le procureur de la Criet dit avoir été saisi par la Direction générale des Impôts par une plainte relative à la « falsification de procurations, dans le but d’obtenir des duplicatas de quitus fiscaux au nom de personnes qui n’en étaient pas demanderesses ». Selon le parquet, des responsables du parti ont « confectionné de fausses procurations en imitant grossièrement les signatures de prétendus mandataires, dans le but de retirer les quitus fiscaux et casiers correspondants ».

Le magistrat a rappelé que ces faits sont prévus et punis au Bénin par les articles 247, 307, alinéa 1er, et 309 du Code pénal. Toute personne reconnue coupable de ces infractions encourt des peines allant d’un (1) à cinq (5) ans d’emprisonnement.

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