Dans le cadre du recrutement des soldats pour l’édition 2024 au Cameroun, il a été révélé une véritable épidémie de faux diplômes, a en croire un communiqué du ministère de la Défense. En effet, les vérifications d’authenticité ont permis de démasquer 1312 documents falsifiés, soit un record par rapport à 2022, où 929 cas avaient été recensés.
Cameroun : plus de 1300 faux diplôme découverts lors d’un recrutement miliatire
La fraude entache tous les niveaux de formation. 1 faux GCE Advanced Level, 12 probatoires retouchés, 64 GCE Ordinary Level contrefaits, 491 BEPC nationaux et 661 BEPC importés du pays voisin. Même les CAP ne sont pas épargnés, avec 83 faux d’identités.
En effet, le ministère précise que tous les candidats concernés ont été éliminés du processus de recrutement. Si l’armée cherche avant tout des forces physiques pour le terrain, elle refuse d’intégrer des recrues entachées par la fraude dès le départ.
Cette affaire met en lumière la sophistication des pratiques de fasciculation, allant de simples retouches à l’usage simple de documents importés, soit un véritable commerce transfrontalier de diplômes.
Pris en flagrant délit, les candidats s’exposent dorénavant à des sanctions prévues par la loi. Le ministère rappelle que l’intégrité et la transparence restent des critères incontournables pour toute carrière militaire.
Lire aussi : Présidentielle 2025 : la Côte d’Ivoire sous haute surveillance
La prochaine étape du recrutement consiste à vérifier la condition physique réelle des candidats. L’armée veut s’assurer que les futurs soldats ont les capacités physiques nécessaires pour le service, et qu’ils ne peuvent pas cacher de problèmes de santé ou de manque de forme physique avec de faux documents.