En Corée du Nord, regarder ou partager des programmes télévisés étrangers peut désormais coûter la vie. C’est en effet, ce que révèle le nouveau rapport des Nations Unies sur les droits de l’homme en Corée du Nord, publié vendredi 12 septembre.
Corée du Nord : des citoyens exécutés après avoir regardés des séries étrangères
A en croire ce document de 14 pages, basé sur plus de 300 témoignages de citoyens et d’évadés, depuis 2014, la répression des libertés individuelles s’est aggravée. En effet, les autorités nord-coréennes font usage des technologies de surveillance sophistiquées pour traquer les infractions. Parallèlement, ces derniers ont renforcé la peine de mort, pour des actes tels que a distributions de séries sud-coréennes.
James Heenan, chef du bureau des droits de l’homme des Nations Unies pour la Corée du Nord , a précisé , à Genève, que les exécutions pour les crimes politiques et non politiques avaient augmenté depuis les restrictions liées à la Covid 19. S’il est vrai que les chiffres exacts ne sont pas communiqués, le rapport confirme que des citoyens avaient été déjà exécutés pour la diffusion de contenus télévisés étrangers.
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Le rapport souligne aussi le recours au travail forcé, notamment celui d’enfants contraints de travailler dans des conditions d’extrême dangerosité, notamment dans les secteurs de l’extraction du charbon et de la construction.
Malgré ces constats, le rapport note quelques améliorations limitées, telles qu’ une réduction de la violence dans les centres de détentions et l’instauration de nouvelles lois qui renforcent les garanties d’un procès équitable.
Les missions diplomatiques Nord-coréennes à Genève et à Londres n’ont pas encore répondu aux demandes de commentaires.