Côte d’Ivoire : l’ONU lance un appel important pour la présidentielle

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a effectué une visite de 48 heures en Côte d’Ivoire, en prélude à l’élection présidentielle qui se prépare dans le pays. Pendant son séjour, Leonardo Santos Simão a échangé avec toutes les parties impliquées dans le processus, notamment les acteurs politiques, qui ont exprimé plusieurs doléances.

Côte d’Ivoire : l’ONU préoccupée par la transparence de la présidentielle de 2025

Comme il est de coutume chaque fois qu’un pays approche d’une échéance électorale, l’Organisation des Nations unies (ONU) a mené une mission préélectorale en Côte d’Ivoire. Cette mission a été conduite par Leonardo Santos Simão, dont l’arrivée était très attendue par l’opposition.

Le représentant de l’ONU est venu s’enquérir du déroulement du processus électoral. Il a enregistré de nombreuses plaintes, principalement de la part des partis d’opposition. Les revendications portent sur la révision et l’audit de la liste électorale, la réintégration de leaders politiques exclus du fichier électoral, ainsi que la recomposition de la Commission électorale, soupçonnée d’être aux ordres du pouvoir.

Face à ce chapelet de problèmes, Leonardo Santos Simão n’a pas de solutions miracles. D’ailleurs, l’ONU ne dispose pas de la marge de manœuvre nécessaire pour s’ingérer dans la politique interne d’un État, a fortiori en période électorale. Toutefois, en sa qualité de médiateur, il a lancé un appel à la consolidation de la paix et de la démocratie.

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Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel invite l’ensemble des Ivoiriens à faire preuve de tolérance. Les acteurs politiques et les décideurs sont appelés à œuvrer pour une élection transparente et paisible.

Cette visite de l’ONU était très attendue, notamment par l’opposition, qui espérait y trouver un « sauveur » face à ses nombreuses revendications. Mais en réalité, et sans surprise, il ne s’agissait que d’une simple formalité diplomatique.

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