Cette solution innovante, va accélérer le diagnostic et la prise en charge de la tuberculose et le paludisme en Centrafrique. Le Projet explique l’Institut Pasteur de Bangui, permet de mettre « en place des outils d’aide au diagnostic au niveau communautaire et dans les centres de santé » en Centrafrique.
Ces outils, indique l’Institution dans sa communication, sont « basés sur une approche syndromique et sur des technologies innovantes comme l’Intelligence Artificielle ». A travers cette solution, « des kits de tests de diagnostic rapide » seront associés à la technique. Et ces outils développés grâce à l’Intelligence Artificielle, « aideront les agents de santé à déterminer rapidement si une fièvre est due à une infection parasitaire comme le paludisme ou à une autre cause », explique l’Institut Pasteur de Bangui.
Cette approche innovante, est conçue pour une prise intégrée des enfants de moins de cinq ans, a expliqué l’Institut Pasteur de Bangui. Selon l’Institution, chez les enfants de moins de cinq ans, « la fièvre peut être causée par une large gamme d’agents pathogènes ». Ces nombreux agents peuvent être, « d’origine parasitaires, bactérienne, virale, ainsi que par des causes non infectieuses », a indiqué l’Institut Pasteur de Bangui.
Il s’agit, des situations qui rendent généralement, « le diagnostic complexe, surtout dans les pays à faible revenu ou dans les zones reculées avec un accès limité aux laboratoires pour confirmation biologique », a expliqué l’Institut Pasteur de Bangui. L’objectif principal, c’est donc d’aider les parents éloignés des centres de santé, d’avoir un résultat précis et en temps réel des causes de la fièvre de leurs enfants.
En améliorant le dépistage et la prise en charge du paludisme, du VIH et de la tuberculose chez les enfants fébriles, ce projet permettra « de réduire l’usage inapproprié des antibiotiques » en Centrafrique, a expliqué l’Institut Pasteur de Bangui. Il vise aussi indique l’Institution, « à renforcer le système de santé en augmentant les compétences des agents de santé et des agents communautaires » en Centrafrique. Et pour cause explique l’Institut Pasteur de Bangui, les agents communautaires formés sur ce nouvel outil, pourront « diagnostiquer efficacement une maladie et administrer le traitement approprié, sauvant ainsi des vies » en Centrafrique.
Ce nouveau projet associé à l’Intelligence Artificielle, s’appelle « MEDICINE ». Il a été rendu public le 1 août 2024 par l’Institut Pasteur de Bangui et se déroulera sur quatre ans en plusieurs phases. Une phase exploratoire observationnelle sera suivie d’une phase opérationnelle à Bangui et ses environs, puis en zone rurale en Centrafrique.