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Ce jeudi 25 septembre 2025, la justice a jugé Nicolas Sarkozy et ses co-accusés dans le dossier « financement libyen ». Ils ont été reconnus coupables de diverses infractions. L’ancien président français a écopé de 5 ans de prison avec mandat de dépôt.
France : l’ex-président Nicolas Sarkozy reconnu coupable d’association de malfaiteurs dans le dossier « financement libyen »
L’ancien président Nicolas Sarkozy risquait sept ans de prison ferme et 300 000 euros d’amende dans ce dossier. C’était la peine requise par le parquet qui avait réclamé six ans de prison contre onze autres prévenus dans la même affaire. Le parquet avait accusé le président de l’UMP d’avoir fait un « pacte de corruption faustien avec un des dictateurs les plus infréquentables de ces 30 dernières années »
Ce jeudi, la juge en charge du dossier n’a pas suivi entièrement le parquet. L’ancien président a été reconnu coupable d’association de malfaiteurs, mais le tribunal l’a relaxé des faits de « recel de détournement de fonds publics libyens, de corruption passive et de financement illégal de campagne électorale ».
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L’affaire remonte à 2007 où l’ancien président et ses collaborateurs auraient sollicité de la part des autorités libyennes des « soutiens financiers en Libye » pour le financement de sa campagne présidentielle.
Selon les magistrats du parquet, Sarkozy aurait favorisé le repositionnement de la Libye en échange de l’argent. Il se serait même engagé à blanchir l’un des proches de Mouammar Kadhafi condamné par contumace à la perpétuité pour l’attentat du DC de l’UTA en 1989 qui avait fait 170 morts.
Le mis en cause rejette les faits
L’ancien président français ne se reconnaît pas dans les faits portés à sa charge. Au début de l’affaire, il avait catégoriquement rejeté les accusations et a promis de démontrer son innocence. « Il est où cet argent ? Je démontrerai mon innocence, ça prendra le temps qu’il faudra, mais on y arrivera », avait-il indiqué dans un entretien accordé au Parisien.
Il avait dénoncé l’absence de « preuves concrètes » dans ce dossier qu’il qualifie de politique. Il avait affirmé qu’aucune trace de fonds libyens n’a été révélée par les investigations faites sur son patrimoine.

