Kylian Mbappé s’est montré très généreux en offrant 60 000 euros à un policier français posté à Clairefontaine. Ce dernier va perdre son emploi pour avoir accepté ce cadeau, selon Le Nouvel Obs.
Kylian Mbappé offre 60 000 euros à un policier, il va être sanctionné !
Mohamed S. est un officier de police, des CRS, détaché à Clairefontaine, centre d’entraînement de l’équipe de France. Ce dernier est donc aux premières loges à l’arrivée des joueurs tricolores en rassemblement. Au fil des années, il a noué des amitiés avec les joueurs, pratiquement tous des millionnaires conscients de sa condition un peu plus difficile que la leur.
Lire aussi : Combien gagne Kylian Mbappé par minute en 2025 ? Salaire-Primes-Sponsors
C’est ainsi que Kylian Mbappé, touché par le dévouement du commandant de police Mohamed S., qu’il revoit à chaque retour en rassemblement, s’est permis de lui faire ce qui devait être un joli cadeau : un chèque de 60 000 euros.
Il faut noter que cet officier de police n’est affecté à ce poste qu’à mi-temps à la Fédération française de football (FFF) comme agent de sécurité et de liaison. C’est le garant de la sécurité de Kylian Mbappé et de ses camarades.
Ce policier, qui a servi au Kosovo en 1999, est rentré blessé. C’est justement en prenant en compte son état qu’il a été affecté à un poste un peu plus tranquille. Avec les joueurs de l’équipe de France depuis le fiasco de 2010, mais aussi le titre en Russie en 2018, il a forcément tissé des liens avec les joueurs.
C’est donc cette proximité avec Mbappé qui a conduit l’attaquant de l’équipe de France, rémunéré 10 006,8 euros/heure, à faire un geste envers cet agent de police. Il lui a donné moins d’une journée de salaire. Sauf qu’en France, les choses ne se passent pas ainsi.
Tout agent du service public qui demande ou accepte un avantage, quelle que soit sa nature, pour accomplir ou s’abstenir d’accomplir un acte de sa fonction est passible d’une peine d’emprisonnement et d’un million d’euros d’amende, voire le double de la valeur du profit accepté.
Tout ceci est précisé dans l’article 432-11 du Code pénal, qui évoque la corruption passive et le trafic d’influence.
Mohamed S., qui connaît cette loi, risque donc gros, mais exceptionnellement, les représentants de l’administration policière, après enquête de l’IGPN, la police des polices en France, n’ont demandé qu’un départ anticipé à la retraite pour cet agent, qui s’en sort bien.
Si c’était Abidjan, hum… En tout cas en France il n’y a pas de « voici ton petit… », une forme de mendicité que tente tant bien que mal de réprimer l’administration Ouattara.