Montrer le sommaire Cacher le sommaire
Le président du Ghana , John Dramani Mahama, a pris une décision significative concernant le système judiciaire du pays. Il a suspendu de ses fonctions la présidente de la Cour suprême, Gertrude Torkornoo. Cette mesure intervient à la suite d’une enquête préliminaire qui a mis en lumière des éléments justifiant l’ouverture d’une investigation plus approfondie sur sa conduite.
Ghana : enquête et suspension de Gertrude Torkornoo
Cette décision présidentielle, rendue publique ce mardi, fait suite au dépôt de trois pétitions distinctes demandant la révocation de la haute magistrate. Conformément aux dispositions de la Constitution ghanéenne de 1992, Gertrude Torkornoo a été consultée par le Conseil d’État avant l’annonce de sa suspension. Bien que les détails précis des allégations demeurent confidentiels pour le moment, cette affaire a déjà soulevé un important débat au sein de la nation concernant la responsabilité et l’intégrité des acteurs du système judiciaire.
Un comité spécial, composé de cinq membres aux profils variés, a été mis en place pour mener à bien cette enquête délicate. Ce groupe comprend des professionnels expérimentés du droit, des figures respectées du monde de l’enseignement juridique, ainsi que d’anciens fonctionnaires ayant une connaissance approfondie des rouages de l’État. La présidente de la Cour suprême restera suspendue de ses fonctions jusqu’à la conclusion des travaux de ce comité d’enquête. Les conclusions de cette investigation pourraient avoir des répercussions considérables sur le fonctionnement et la crédibilité de l’ensemble du système judiciaire ghanéen.
URGENT : Décès de Nana Konadu Agyemang Rawlings, l’ex-Première Dame du Ghana et pilier politique après Jerry Rawlings
Ghana : prix du cacao pour la campagne 2025-2026
Lire aussi : Ghana : la CEDEAO évalue les implications du retrait de l’AES
Contexte et implications institutionnelles
Ghana : la boxe stoppée pour cette raison
USA : Washington met fin aux limitations de visas imposées au Ghana
Gertrude Torkornoo, qui est la troisième femme à occuper le poste de juge en chef dans l’histoire du Ghana, avait été nommée à cette haute fonction en juin 2023. Sa suspension soudaine soulève des questions importantes sur la stabilité et l’indépendance du pouvoir judiciaire au Ghana. L’article mentionne que « cette décision, annoncée mardi, fait suite à trois pétitions demandant sa révocation », soulignant la gravité des accusations portées à son encontre. La mise en place d’un comité d’enquête, composé de professionnels reconnus, témoigne de la volonté des autorités de traiter cette affaire avec la rigueur et l’impartialité nécessaires.
Les conséquences de cette affaire pourraient être multiples. D’une part, l’issue de l’enquête déterminera l’avenir de Gertrude Torkornoo à la tête de la Cour suprême. D’autre part, elle pourrait également impacter la confiance du public dans le système judiciaire. Comme le souligne l’article, « cette affaire a déjà soulevé un important débat au sein de la nation concernant la responsabilité et l’intégrité des acteurs du système judiciaire ». Il est donc crucial que l’enquête soit menée de manière transparente et équitable afin de préserver l’intégrité des institutions ghanéennes.
