Mali : l’ex-PM Choguel Maïga arrêté, voici les raisons

Visé par une enquête de malversations financières, l’ex-Premier ministre malien Choguel Maïga a été placé en garde à vue au pôle économique et financier de Bamako. L’ancien chef de gouvernement et plusieurs de ses anciens collaborateurs ont été gardés ce mardi 12 août 2025 pour la suite des enquêtes dans ce dossier.

Choguel Maïga et plus d’une dizaine d’ex-collaborateurs mis aux arrêts au Mali

L’affaire de détournements de deniers publics à la Primature semble emporter l’ex-chef du gouvernement Choguel Maïga. Il est, depuis ce mardi 12 août, mis aux arrêts avec certains de ses collaborateurs. Parmi ces derniers, on note son ancien directeur de cabinet, le professeur Issiaka Ahmadou Singaré, ainsi que trois anciens directeurs administratifs et financiers de la Primature.

Selon son avocat, Me Cheick Oumar Konaré, l’ancien Premier ministre avait été convoqué pour des confrontations avec ses anciens collaborateurs dans l’enquête du Bureau du vérificateur général (BVG). Mais il lui été notifié le placement en garde à vue de son client en fin de journée, malgré la non-tenue des confrontations.

Il y a quelques jours, le Bureau du vérificateur général (BVG) avait remis des dossiers portant sur des irrégularités et des soupçons de détournement de fonds publics dans la gestion financière du pays par l’ancien Premier ministre.

À lire aussi : Mali : Choguel Maïga critique ouvertement la junte militaire

Dans cette affaire, le procureur général de la Cour suprême du Mali a dû passer des jours pour mieux étudier le dossier. L’ancien patron de la Primature du Mali est poursuivi pour deux chefs d’accusations. Le premier est lié à des dépenses financières engagées à l’occasion de la cérémonie d’inauguration d’un ouvrage au moment où il était au poste.

À en croire l’institution chargée du contrôle des dépenses publiques, le second chef d’accusation a un rapport à des frais de mission attribués « de façon indue », notamment la gestion du Fonds d’accès universel (AGEFAU). Tout compte fait, l’enquête se poursuit et l’ancien chef de gouvernement Choguel Maïga se dit confiant en la justice de son pays.

Donnez votre avis

Soyez le 1er à noter cet article



Afrique sur 7 est un média indépendant. Soutenez-nous en nous ajoutant à vos favoris Google Actualités :