Au Maroc, une étudiante séjourne derrière les barreaux depuis bientôt 24 heures. Âgée de 21 ans, elle a été interpellée au cours d’une opération conjointe de renseignements entre le Maroc et la France. Une intervention qui évite la mort prochaine de plusieurs citoyens du royaume.
Maroc : un attentat déjoué
Le Maroc peut se féliciter d’avoir procédé à l’arrestation d’une étudiante dans un institut supérieur et technique à Rabat. Selon le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), la jeune fille de 21 ans est soupçonnée de planifier un attentat d’une grande envergure. Un plan minutieusement orchestré car cette dernière aurait décidé de se faire former dans la fabrication des explosifs et poisons. Un statut qui lui a permis de se procurer un tas d’arsenal pour la réalisation de son projet qui semble être à sa phase terminale.
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Grâce à la bonne coordination et collaboration entre la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) et les services de renseignement français, il a été chopé par les forces de l’ordre. La fouille de sa résidence révèle la présence d’une multitude de choses douteuses. Il s’agit entre autres, de substances inflammables, des manuels extrémistes, ainsi que des ouvrages qui font l’éloge du fanatisme religieux et du radicalisme violent. Les nouvelles font état de ce que l’étudiante est affiliée à l’organisation de l’État Islamique (EI).
Selon les informations, la cible visée par la mise en cause est un lieu de culte situé dans la capitale marocaine. Les autorités s’attachent à comprendre les tenants et les aboutissants de ce projet meurtrier. Actuellement mise en garde en vue, l’étudiante de 21 ans fait objet d’une poursuite judiciaire conduite par le parquet compétent en matière de terrorisme.
