Face à la tension politique qui monte en Côte d’Ivoire, l’opposant Guillaume Soro déplore le silence de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Il a invité l’institution sous-régionale à agir pendant qu’il est encore tant.
Côte d’Ivoire : Guillaume Soro tire sur la CEDEAO
Dans un message solennel délivré ce mercredi, le président de GPS, a exprimé son mécontentement face au silence dont fait montre la CEDEAO durant cette période pré-électorale en Côte d’Ivoire. L’opposant estime que c’est maintenant que la communauté internationale, notamment la CEDEAO doit agir pour éviter le pire.
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Guillaume Soro s’étonne du mutisme de la CEDEAO qui est pourtant prompte quand il s’agit de réprimander les régimes militaires. Il constate qu’elle est « curieusement et étrangement silencieuse face au coups d’État civil ». « Où la CEDEAO quand un président viole la constitution, exclut ses opposants et se prépare à briguer un 4e mandat illégal ? », s’est-il demandé.
L’ancien président de l’Assemblée nationale demande à la CEDEAO d’éviter de jouer les médecins après la mort. Pour lui, ce n’est pas après des morts, ce n’est pas quand le sang coulera qu’il faut réagir.
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Il faut signaler que contrairement à la CEDEAO, l’ONU a déjà posé un premier pas en envoyant son représentant s’enquérir de la situation en Côte d’Ivoire. L’envoyé spécial a échangé avec les différents acteurs impliqués dans le processus électoral. À l’issue des différentes rencontres, il a demandé aux uns et aux autres de rester ouverts au dialogue pour une élection pacifique.
L’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire a également engagé des discussions avec les partis politiques et autres structures concernées par l’élection.