Au Burkina Faso, le transport des amandes de Karité est dorénavant soumis à un laissez-passer obligatoire. Annoncée le vendredi 26 septembre 2025, cette mesure provenant du ministère de l’Industrie du Commerce et de l’Artisanat, a pour objectif de mieux encadrer la commercialisation de ce produit stratégique pour l’économie nationale.
Burkina Faso : un laissez-passer dorénavant obligatoire pour transporter le Karité
A en croire le communiqué officiel, la décision s’inscrit dans le cadre du communiqué conjoint n°025-013/MICA/CAB du 22 septembre 2025, relatif à l’organisation de la campagne de commercialisation 2025-2026 des amandes de Karité. En effet, tous les commerçants et importateurs sont dorénavant tenus de se conformer à cette nouvelle exigence administrative lorsqu’ils transportent leurs produits sur l’ensemble du territoire national.
La délivrance de ce laissez-passer sera assurer par deux institutions étatiques à savoir :
- la Brigade Mobile de Contrôle économique et la Répression des Fraudes
- et les Directions Régionales de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat ( DRICA)
Pour obtenir le document nécessaire avant toute opération de transport, les commerçants sont invités à se rapprocher de ces structures.
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Le gouvernement burkinabè justifie cette décision par la nécessité de sécuriser et de réguler le chaîne de commercialisation du Karité, produit essentiel pour de nombreux acteurs économiques locaux, mais également pour l’exportation. Cette mesure a un but ultime : limiter la fraude et garantir la traçabilité des produits et protéger les revenus des producteurs au Burkina Faso.
