Une attaque est survenue ce mercredi 7 février au siège du parti de Mamadou Koulibaly. Des inconnus non identifiés ont saccagé des véhicules et emporté certains documents. Cette agression intervient après les vives critiques de l’ex-Pan concernant la situation sécuritaire de la Côte d’Ivoire.
Mamadou Koulibaly, une agression d’intimidation
Le siège de Liberté et Démocratie pour la République (LIDER) a été la cible de visiteurs malintentionnés. Des individus sortis de nulle part ont endommagé des véhicules stationnés sur le parking du parti de l’ancien frontiste et ont emporté avec eux des documents.
« Alors que la Team était en réunion ce soir, au siège de LIDER, nous venons d’être agressés par 2 hommes à moto qui ont cassé 2 des voitures de mes collaborateurs. Surpris, ils ont emporté des sacs à docs », raconte Mamadou Koulibaly sur son compte twitter. Interpellée par cette agression, la police a ouvert une enquête.
Il faut dire que cet acte répréhensible sonne comme une tentative d’intimidation d’autant plus que l’ancien Président de l’Assemblée nationale a amplifié ces derniers temps des critiques piquantes contre le régime Alassane Ouattara. Mamadou Koulibaly démonte régulièrement point par point la stratégie de gouvernement actuel, ce qui pourrait agacer aussi bien en haut lieu que dans les rangs des sympathisants du chef de l’État.
Le président de LIDER, très actif sur les réseaux sociaux, a en effet fait des révélations troublantes en ce qui concerne les échauffures au sein de l’armée. Dans une vidéo postée par les communitys de son mouvement, il a pointé un doigt accusateur contre les actuelles autorités du pays qui encourageraient selon lui l’indiscipline au sein de l’armée.
Mamadou Koulibaly n’y voit qu’une œuvre « de petits voleurs »
De retour à La Haye où il a rencontré Laurent Gbagbo, le Professeur d’Économiste a encore affiché son désarroi face à la situation sécuritaire du pays. « Assassinats, meurtres, viols, guerres de gangs, violences de toutes sortes. Où va donc ce pays ? », s’interrogeait-il tout pessimiste dans l’action du RDR au pouvoir.
Cette sortie semble de trop pour ses détracteurs. Cette agression est sans doute une façon de lui faire comprendre qu’il s’est donné un peu trop de liberté. Mais loin d’être intimidé par cet acte, il écarte lui-même le coup politique. « Juste une affaire de petits voleurs », a-t-il indiqué.
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