Côte d’Ivoire : Guillaume Soro s’offre un gros cadeau d’anniversaire

Guillaume Soro célèbre son anniversaire ce mercredi 8 mai 2019. Au moment où il se prépare à souffler sa 47e bougie, l’ ancien président de l’ Assemblée nationale peut se réjouir d’ avoir récolté plus de 800 000 signatures dans la pétition qu’ il a initiée afin de recueillir le quota minimum pour se déclarer candidat à la présidentielle de 2020.

Guillaume Soro fête son anniversaire avec 800 000 partisans

Guillaume Soro, né le 8 mai 1972 à Kofiplé, sous-préfecture de Diawala (département de Ferkessédougou), a 47 ans ce mercredi. « En tout cas moi pour mon anniversaire, je veux ciment, car je veux changer de métier. Je veux construire une école… » , a tweeté l’ ex-patron de l’ Assemblée nationale. Le député de Ferké, qui a promis de fêter son anniversaire à Niakara, a reçu un tout autre cadeau.

En effet, Guillaume Soro avait lancé une pétition en vue de recueillir 800 000 signatures avant de décider de se porter candidat à la présidentielle de 2020. Et justement, c’ est ce mercredi 8 mai, jour de son anniversaire, que l’ ex-chef de la rébellion ivoirienne atteint la barre de 800 000 signatures. Pure coïncidence ou signe du destin ? Bien malin qui pourra répondre à cette interrogation. 

Maintenant qu’ il a 800 000 signatures dans sa besace, que fera Guillaume Soro ? L’ ancien président de l’ Assemblée nationale avait promis d’ être candidat à l’ élection présidentielle s’ il parvenait à atteindre cet objectif. Logiquement, le mentor d’ Alain Lobognon, le député de Fresco, devrait annoncer sa candidature à la succession d’ Alassane Ouattara

Depuis plus d’ un mois, Guillaume Soro entame une tournée dans la partie septentrionale du pays. Au cours de ses différents meetings, « Bogota » critique ouvertement la gestion d’  Alassane Ouattara avec qui il est en froid. À sa démission de l’ Assemblée nationale, le 8 février 2019, le député avait annoncé qu’ il libérait le « tabouret pour aller chercher le fauteuil ». Dans le Nord de la Côte d’ Ivoire, l’homme politique qui a marqué son passage à la FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) dresse un sombre tableau de la gouvernance de ses amis d’ hier. Il se positionne tout simplement pour 2020.

 

 

 

 

 

 

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