Côte d’Ivoire : Des orpailleurs clandestins enterrés vivants à Arikokaha

Un drame s’est abattu sur des orpailleurs clandestins dans la Sous-préfecture d’Arikokaha. L’effondrement d’une mine, la semaine dernière, a fait près d’une quinzaine de victimes.

Des orpailleurs clandestins tués dans un éboulement

Alors que le problème de l’orpaillage clandestin est revenu en surface, ces derniers mois, après la sortie du Président Henri Konan Bédié, un malheur vient de s’abattre sur des orpailleurs clandestins alors qu’ils s’affairaient à leur activité extractive.

Il ressort des faits qu’un mine d’or artisanale située à Niangbo, dans la Sous-Préfecture d’Arikokaha (région du Hambol) s’est effondrée, alors qu’une quinzaine de mineurs se trouvaient dans les profondeurs de la terre. Ces chercheurs d’or qui ont été ainsi enterrés vivant pour l’essentiel originaire du Mali et du Burkina Faso, des pays limitrophes de la Côte d’Ivoire.

Notons par ailleurs que cette mine située dans la localité dont est originaire un certain Justin Koné Katinan, porte-parole de Laurent Gbagbo, est en plaine production, avec d’importante quantité de métal jaune extraite par les orpailleurs.

C’est par ailleurs le lieu d’interpeller les autorités ivoiriennes sur les dangers de cette activité d’orpaillage clandestin qui, non seulement constitue un pillage des ressources minières du pays, mais surtout met en péril populations et orpailleurs des localités concernées.

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