Le Gabon et Guelor Kanga risquent la disqualification à la Coupe d’Afrique des Nations 2022 au Cameroun. La RDC a déposé une réclamation auprès de la CAF qui, à son tour, a ouvert une enquête très attendue par les Panthères.
La Fédération gabonaise de football, coupable de faux et usages de faux? – Gabon – Rdc
L’information qui a été confirmée par le secrétaire général de la Fédération congolaise de football (FECOFA), Belge Situatala, est un véritable coup de théâtre près d’un mois après la dernière journée des éliminatoires de la CAN 2022. Renvoyée à la maison par le Gabon (0-3), la RD Congo n’a pas digéré sa sortie de la plus prestigieuse compétition de football du continent.
Et elle compte bien obtenir sa qualification sur tapis vert. “Je vous confirme que nous avons fait une dénonciation. Nous avons avancé un argument massue. Mais, la CAF ne nous a pas encore répondu car l’enquête doit être en cours”, a indiqué Belge Situatala.
Guelor Kanga du Gabon ou Kiaku Kiaku de la RDC
Il s’agit de Kiaku Kiaku, porteur du dossard numéro 12 qui a été aligné au match retour Gabon-RDC sous le nom de Guelor Kanga. Alors que l’actuel sociétaire de l’Etoile Rouge Belgrade est présenté comme né le 1er septembre 1990 à Oyem, au Gabon, la vérité serait bien différente. D’après plusieurs documents qui circulent, dont des anciennes licences, le joueur serait en fait né en RD Congo, à Kinshasa, et sous le nom de Kiaku Kiaku Kiangana, le 5 octobre 1985.
Le secrétaire général de la FECOFA a été l’un des présidents de Guelord Kanga en RDC et lui, il le connaît bien. Ce qui pose problème aujourd’hui, c’est que lors de sa naturalisation, Kanga Guelord a écrit qu’il est né à Oyem et qu’il a changé d’identité en prenant une partie du nom de son père adoptif au Gabon.
Du coup, la Fédération Gabonaise de football pourrait être reconnue coupable de faux et usages de faux, concernant les documents administratifs présentés par son joueur et de non-respect de la procédure FIFA relative à son changement de nationalité sportive. Deux irrégularités qui pourraient entraîner une disqualification du pays pour la CAN 2022 et une suspension pour les deux prochaines CAN. Après le dossier Sierra Leone-Bénin, la nouvelle Confédération Africaine de Football dirigé par Joseph Motsepe, fait face à une patate chaude.