Nathalie Yamb vient de faire une sortie musclée contre Marine Le Pen. La militante camerounaise n’a pas hésité à apporter la réplique à l’opposante française qui a promis d’expulser les délinquants et les criminels étrangers hors de la France si elle accède à l’Élysée.
Nathalie Yamb clashe sévèrement Marine Le Pen
C’est le vendredi 9 avril 2021 que Marine Le Pen a officiellement annoncé sa candidature à la prochaine élection française prévue en 2022. La présidente du Rassemblement nationale rêve de succéder à Emmanuel Macron à l’Élysée au soir du 24 avril 2022.
Dans une publication sur son compte Twitter, la fille de Jean-Marie Le Pen a dévoilé une partie de son programme à ses compatriotes. « Élue présidente, j’expulserai les délinquants et criminels étrangers, notamment responsables de violences contre les femmes. On ne mérite pas de rester en France quand on pourrit la vie des Français en se rendant coupable de crime ou de délit », a écrit Marine Le Pen.
La candidate à la présidentielle de 2022 a également ajouté qu’une fois élue à la tête de la République de France, elle engagerait la démotropolisation. En clair, Marine Le Pen prend sur elle de faire en sorte que l’aménagement du territoire profite enfin aux villes moyennes, trop longtemps oubliées des politiques publiques.
Nathalie Yamb, connue pour ses positions très tranchées contre la France, a vigoureusement répondu à Marine Le Pen. « Présidente, j’expulserai les militaires et les diplomates français. On ne mérite de rester en Afrique quand on pourrit la vie des Africains en se rendant coupable de crime ou de délit », a rétorqué la militante camerounaise proche de l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne Mamadou Koulibaly.
Pour rappel, la « dame de Socthi » avait déjà épinglé Marine Le Pen sur la mort d’un soldat français au Mali. « Il serait temps que la France exige une participation financière et logistique accrue du G5 Sahel comme de ses voisins européens », avait regardé la politicienne française. Nathalie Yamb lui avait plutôt fait savoir qu’il « serait juste temps que l’armée française, avec l’ensemble de ses soldats et légionnaires étrangers, quitte l’Afrique. C’est aussi simple que cela ».