Les élections locales en Côte d’Ivoire sont prévues pour 2023. Mais déjà, Assalé Tiémoko met en garde contre toute tentative de fraude à Tiassalé. En effet, le député-maire de cette localité située à plus de 100 km d’Abidjan s’insurge contre des individus s’adonnant au convoyage d’électeurs.
Assalé Tiémoko prévient : « Le convoyage électoral est interdit »
À quelques mois des élections locales de 2023, Assalé Tiémoko vient de faire une sortie musclée. En effet, l’actuel député-maire de Tiassalé a sorti les griffes contre des personnes qui ont déjà commencé à frauder avant les échéances électorales.
D’entrée de jeu, le journaliste ivoirien a rappelé l’article 9 du Code électoral de 2020 qui stipule que « quiconque s’inscrit sur la liste électorale d’une circonscription électorale où il n’a ni son domicile ni sa résidence ou dans laquelle il n’est inscrit au rôle des contributions ou n’est pas immatriculé, est puni d’un emprisonnement de six mois à un an et d’une amende de cinq cent mille à un million de francs ».
Assalé Tiémoko a fait savoir que des individus ont commencé à recruter « 2 800 personnes à Abobo en vue de les faire inscrire sur la liste électorale de la commune de Tiassalé et de semer le chaos dans cette paisible ville en 2023, dans la perspective des élections municipales et regionales ».
Cependant, il insiste pour dire que ces derniers « devraient noter qu’ils trouveront en face d’eux, la loi de la République ». « Ceux qui sont en train de recruter. Ils devraient savoir que tous leurs faits et gestes sont désormais suivis de près. Le phénomène de la transhumance électorale dont certains ont abusé entre 2013 et 2018 pour modifier le collège électoral de plusieurs villes de Côte d’Ivoire, a été interdit par le nouveau Code électoral de 2020. Les futurs candidats aux futures élections locales et régionales dont certains n’ont jamais lu le nouveau Code électoral de 2020, devraient avoir ça à l’esprit », a martelé Assalé Tiémoko.
Le patron de presse a aussi indiqué que le « convoyage électoral, autorisé par le Code électoral de 2012, est interdit et pénalement puni depuis l’entrée en vigueur du nouveau Code électoral de 2020 ».