Les prisons en Centrafrique, font face à de nombreux défis en matière de santé. Selon l’Institut Pasteur de Bangui, ces défis concernent exclusivement, le manque du personnel médical, la pauvreté généralisée, et la difficulté d’accès aux soins. Ce manque de ressources médicales, aggrave sensiblement, la situation des prisonniers en Centrafrique. Une situation qui laisse, « de nombreux détenus sans les soins nécessaires, même pour des affections graves », explique l’Institut Pasteur de Bangui.
Afin d’apporter une solution adéquate à toutes ces difficultés, l’Institut Pasteur de Bangui a entamé ce mois de mai, des discussions avec la MINUSCA à Bangui. Selon l’institution, « la discussion a mis en avant l’importance de sensibiliser et de dépister » les prisonniers malades. Un accent particulier lors de la discussion, a été mis sur « les femmes détenues » en Centrafrique.
L’objectif recherché par cette collaboration, c’est d’améliorer « l’accès aux soins pour tous les prisonniers » en Centrafrique. Les opérations vont commencer, dans les villes de Bimbo et Mbaïki. L’action sera ensuite, élargie progressivement aux autres établissements pénitentiaires de la Centrafrique, a expliqué l’Institut Pasteur de Bangui.
D’après l’Institut Pasteur de Bangui, « le dépistage et la gestion des maladies comme le VIH, l’hépatite, et le cancer sont parmi les problèmes les plus pressants » dans les prisons en Centrafrique. L’Institut Pasteur de Bangui estime donc, que « le dépistage, le suivi médical et la sensibilisation peuvent être mis en place pour faire une différence significative dans la vie des détenus » en Centrafrique.
Cette nouvelle campagne que compter lancer l’Institut Pasteur de Bangui, va être « la continuité des activités de sensibilisation et de dépistage de la tuberculose et le VIH dans certaines prisons de la ville de Bangui », a expliqué l’institution. Avec cette nouvelle collaboration renforcée par l’appui du gouvernement centrafricain et de la MINUSCA, l’Institut Pasteur de Bangui estime, que « le suivi biologique des personnes incarcérées vivant avec le VIH, la tuberculose ou les hépatites virales pourra être amélioré » en Centrafrique.
Pour l’Institut Pasteur de Bangui, cette nouvelle approche permettra « d’optimiser les ressources disponibles et d’élargir l’impact des interventions en matière de santé carcérale » dans le pays. Et l’institution, a aussi élargi la collaboration avec l’ONG Health For All, afin d’offrir des solutions innovantes dans le cadre de cette campagne. Ces solutions vont concerner, l’introduction de « la télémédecine pour surmonter les obstacles logistiques et géographiques » dans la mise en œuvre de cette campagne de dépistage dans les prisons en Centrafrique.