En Côte d’Ivoire, l’heure est au bilan. Après avoir bouclé le premier trimestre de l’année 2025, la Direction Générale des Impôts (DGI) a dévoilé la recette fiscale du pays. Selon Ouattara Sié Abou, directeur de ladite structure, la capitale économique de la CEDEAO a récolté un montant de 1 107,3 milliards FCFA.
Pari non gagné pour la DGI Côte d’Ivoire
La Direction Générale des Impôts de la Côte d’Ivoire s’était fixé un objectif pour ce premier trimestre. Malheureusement, les fruits ont trahi la promesse des fleurs. Visant une recette trimestrielle de 1 116,8 milliards FCFA, la caisse nationale a enregistré une entrée de 1 107,3 milliards FCFA. Avec un taux de réalisation de 99 %, on note un déficit de 9,5 milliards FCFA.
Causes de cet échec de la Côte d’Ivoire
Lors d’un séminaire de bilan trimestriel, Ouattara Sié Abou a soulevé les raisons qui, selon lui, expliquent la non-atteinte de l’objectif initial. Pour le directeur de la Direction Générale des Impôts, il s’agit entre autres du retard dans la réforme de l’impôt foncier, de la mise en œuvre difficile de certaines dispositions de l’Annexe fiscale 2025, sans oublier les perturbations du réseau informatique et la contre-performance de certains impôts majeurs.
Une santé financière malgré l’échec du pari
Malgré la non-atteinte de l’objectif fixé par la Direction Générale des Impôts pour ce premier trimestre, le résultat reste satisfaisant. À cette même étape de l’année 2024, la Côte d’Ivoire disposait d’un bilan de 932,2 milliards FCFA. Comparé à celui de cette année, on note une nette progression. Cette hausse est estimée à 21,3 %. Un bilan positif à mettre à l’actif de tous les acteurs de ce secteur.
Objectif : 1 542,9 milliards FCFA pour le deuxième trimestre
Le bilan du premier trimestre étant fait, les yeux sont désormais rivés vers le second. À cet effet, Ouattara Sié Abou a fixé les objectifs des trois prochains mois. Pour ce dernier, la DGI vise une recette fiscale de 1 542,9 milliards FCFA, avec une hausse de 39,33 % par rapport au trimestre précédent.
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Pour y parvenir, la DGI mise sur le renseignement fiscal et sur l’innovation technologique. La première stratégie vise à renforcer le recouvrement des recettes. Quant à la seconde servira à lutter contre la fraude.
