A la suite de la tentative de coup d’État du dimanche 7 décembre 2025 au Bénin et l’intervention du Nigeria, de la Cedeao et de la France, on en sait plus sur comment ont réagi les trois pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). Il s’agit notamment du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
Tentative de coup d’État au Bénin : Aucune réaction officielle des pays de l’AES
Depuis dimanche, officiellement les autorités du Mali, du Niger et du Burkina Faso n’ont pas commenté la tentative de coup d’État survenue au Bénin selon Serge Daniel, correspondant de RFI. Toutefois, sur les réseaux sociaux, alors que les opérations se déroulaient dimanche sur le terrain à Cotonou, les activistes ayant leur entrée à Bamako, à Niamey et à Ouagadougou se sont largement exprimés. Tous ont annoncé la réussite du putsch au Bénin, prenant leur désir pour une réalité.
Ils ont même annoncé la prochaine entrée du Bénin au sein de l’AES. « Le port de Cotonou va devenir le port de l’AES », a même confié un internaute. Au sein de l’organisation régionale, la palme de la désinformation sur la tentative de coup d’État revient au Burkina où, photos truquées à l’appui, des activistes ont même annoncé l’arrestation du président Patrice Talon. Mais, tout ceci, est bel et bien faux.
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Après la tentative de coup d’État au #Bénin 🇧🇯, l'intervention de la #Cédéao a été rapide et efficace.
— Le Journal de l'Afrique – France 24 (@JTAfrique) December 9, 2025
Comment fonctionne cette force de maintien de la paix sur les terrains de la sous-région ? Quelle sont ses capacités ? pic.twitter.com/jBrHSFUy1T
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D’après des sources maliennes et nigériennes proches des militaires au pouvoir dans ces pays, « c’est la France qui a sauvé le Bénin ». « La France qui continue à se mêler des affaires africaines », confie un interlocuteur de Bamako. Un autre, à Ouagadougou, confirme et ajoute : « Nous, au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES) nous avons rompu les liens avec la France et c’est mieux ainsi ».
Pour rappel, la France a confirmé hier qu’à la demande de Cotonou, Paris avait fourni « un appui » pour contrer la tentative de coup d’État.
