Avant la publication définitive des noms de potentiels candidats à la Présidentielle de 2025, les Centrafricains savent déjà, que Faustin-Archange Touadéra sera le candidat N°1 en lice pour sa propre succession. La candidature du locataire du Palais de la Renaissance a été officiellement déposée le 2 octobre 2025 à Bangui.
On apprend aussi, que l’ancien Premier ministre Henri-Marie Dondra, a réussi à déposer sa candidature le 8 octobre 2025 à Bangui. Cette candidature est déposée, pour le compte de UNIR-RCA dont il est le Président. Henri-Marie Dondra, a été l’un des alliés politiques de Faustin-Archange Touadéra, avant de prendre ses distances.
Dans la foulée, l’Autorité Nationale des Elections (ANE), a aussi enregistré la candidature de Alain Touaboy. Il est le Président du parti PAP en Centrafrique. La candidature de Eddy Kparekouti, Président du parti PUR est aussi receptionnée par l’ANE.
Du coté des principaux partis politiques de l’opposition, les choses ne se déroulent pas sereinement. Après le dépôt de candidature de Anicet Georges Dologuélé de l’URCA, son parti a été automatique retiré du Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC) pour « trahison ». Dans le même ordre d’idée, le Ministère de l’administration a rejeté la demande d’obtention d’un passeport ordinaire, sollicité par le Président de l’URCA. « Je suis devenu le Premier apatride de l’Etat depuis 1960 », a indiqué Anicet Georges Dologuélé.
Le BRDC de son coté, a précisé dans une déclaration, qu’il boycottera ces prochaines élections en Centrafrique. Son Coordinateur, Crépin Mboli- Goumba a indiqué, qu’il s’agit d’une élection « tronquée » en Centrafrique. Pour le MLPC, le PATRIE et leurs alliés, une élection présidentielle n’est possible, qu’après un retour à la Constitution de 2016 en Centrafrique.
Pour ces consultations de 2025, la clôture des dépôts des candidatures est fixée au 11 octobre 2025. Le premier tour des opérations de vote aura lieu, le 28 décembre 2025 en Centrafrique.
