Centrafrique : le gouvernement réfute les exigences de l’opposition sur le dialogue politique

A l’approche des élections de 2025, le pouvoir et son opposition ne parle pas le même langage en Centrafrique.  Dans une déclaration du 26 septembre et signée par le Premier ministre Félix Moloua, le gouvernement explique que le Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC), a posé « des conditions supposées nécessaires et préalables » au format d’un dialogue politique en Centrafrique.

Le BRDC, indique la déclaration, réaffirme que « seule une médiation internationale indépendante, peut garantir un dialogue équitable et impartial » en Centrafrique.  L’opposition exprime aussi à travers ses exigences, que « le dialogue doit durer autant de jours que nécessaire » pour, explique-t-elle, « parvenir à un accord dont l’application sera confiée à un organe paritaire ». Cet organe paritaire, explique le BRDC, doit comprendre « les représentants des deux parties ainsi que des représentants d’observateurs ». 

Le gouvernement Centrafricain qui n’entend pas de cette oreille, apporte un autre son de cloche. Pour le Premier ministre Félix Moloua, la Centrafrique est « un Etat souverain avec des institutions légitimes et fonctionnelles, capables d’assurer des dialogues directs entre les Centrafricains » et que nous avons, explique-t-il, « le devoir et la responsabilité de le protéger ». En somme, explique le gouvernement, le dialogue doit se tenir à Bangui, et avec des acteurs Centrafricains.

Félix Moloua assure, que « l’exécutif reste attaché et ouvert au dialogue avec toutes les formations politiques, y compris le BRDC ». Et ces discussions politiques, explique le Premier ministre, ne seront entamées que lorsque l’opposition arrive à proposer, « des thématiques du dialogue » qu’elle a sollicité avec le gouvernement Centrafricain.      

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