Après l’adoption de la nouvelle loi fondamentale par référendum en République de Guinée, les élections présidentielle et législatives se précisent. Le Premier ministre Bah Oury a indiqué que les citoyens iront aux urnes pour les élections avant la fin de 2025.
Après le référendum en Guinée, la présidentielle et les législatives prévues avant fin 2025
Le projet de nouvelle Constitution en Guinée a été approuvé à plus de 89 % par les électeurs, selon des résultats provisoires officiels du référendum du 23 septembre dernier. En attendant les résultats définitifs qui seront proclamés par la Cour suprême vers la fin de semaine, le Premier ministre Bah Oury a fait savoir que la prochaine étape serait l’organisation des élections.
À en croire le chef du gouvernement guinéen, ces élections qui viendront mettre fin à la transition en cours dans le pays, auront lieu avant la fin de l’année 2025. Selon ce dernier, le « oui » à la nouvelle Constitution l’ayant emporté à 89,38 %, avec un taux de participation de 86,42 %, est un « mandat de confiance » accordé par le peuple.
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Et ce « mandat de confiance ouvre la voie aux prochaines étapes du processus de retour à l’ordre constitutionnel », a-t-il poursuivi. D’ailleurs, le chef de la junte au pouvoir, le général d’armée Mamadi Doumbouya l’avait évoqué lors de son message à la nation à la veille du Nouvel An. Il avait laissé entendre que l’année 2025 serait une année électorale qui aboutirait au retour à l’ordre constitutionnel.
Alors, sans préciser la date exacte, le Premier ministre a réaffirmé que des élections présidentielle et législatives auront lieu cette année. L’organisation du référendum a même été saluée par les missions d’observation de la CEDEAO et de l’Union africaine (UA) dans un communiqué conjoint publié le 24 septembre.
La junte militaire est au pouvoir en Guinée depuis le coup d’Etat qui a renversé le président Alpha Condé en septembre 2021. Le régime militaire dirigé par le général d’armée Mamadi Doumbouya a programmé des élections qui ont été reportées pour diverses raisons. Mais cette fois-ci, le pouvoir en place semble réellement finir avec la transition pour se normaliser et renouer avec les organisations régionales et internationales.