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En 2024, la Côte d’Ivoire se distingue en se classant parmi les trois premiers pays africains dans le développement de la fibre optique. Un bond spectaculaire qui témoigne des efforts soutenus du gouvernement et des opérateurs privés pour moderniser l’infrastructure numérique du pays.
Côte d’Ivoire : une avancée significative en un an
La Côte d’Ivoire se distingue en 2024 en se hissant parmi les trois premiers pays africains en matière de développement de la fibre optique, selon le dernier rapport de l’Indice de Développement de la Fibre Optique (FDI). Le pays occupe désormais la troisième position, derrière l’île Maurice et l’Afrique du Sud, et devance des nations telles que le Nigeria, l’Égypte et le Kenya.
En 2023, la Côte d’Ivoire se classait encore huitième en Afrique. Cette progression de cinq places en un an témoigne des efforts soutenus du gouvernement et des opérateurs privés pour renforcer l’infrastructure numérique du pays. Le classement FDI évalue plusieurs critères, dont la pénétration de la fibre jusqu’au domicile (FTTH), la connectivité des sites mobiles, la vitesse de téléchargement médiane et la latence moyenne du réseau.
Des investissements publics et privés soutenus
Le gouvernement ivoirien, à travers l’Agence Nationale du Service Universel des Télécommunications (ANSUT), a lancé le Réseau National Haut Débit (RNHD), un projet ambitieux visant à déployer près de 7 000 kilomètres de fibre optique à l’échelle nationale. À ce jour, plus de 5 200 kilomètres ont été installés, avec une activation complète prévue d’ici septembre 2025. Parallèlement, des opérateurs privés tels qu’Orange, MTN et Moov Africa ont également investi massivement dans l’extension de leurs réseaux fibre, contribuant ainsi à l’amélioration de la connectivité dans le pays.
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Cette avancée positionne la Côte d’Ivoire comme un leader régional en matière de connectivité numérique. Elle soutient l’ambition du pays de devenir un hub numérique en Afrique de l’Ouest, facilitant l’accès à Internet haut débit pour les entreprises et les citoyens, et stimulant ainsi l’innovation et la compétitivité économique.