La détérioration croissante de la situation sécuritaire au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES) préoccupe profondément l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Lors de sa dernière réunion, l’organisation a mis en lumière l’urgence de la situation, malgré la suspension de certains pays membres.
L’insécurité croissante dans l’AES, un sujet d’inquiétude pour l’OIF
Bien que le Mali, le Burkina Faso et le Niger aient été suspendus de toutes les instances de l’OIF à la suite des récents coups d’État dans ces pays, l’organisation demeure attentive à la situation sécuritaire dans cette région. Elle a exprimé sa vive inquiétude face à l’escalade des attaques terroristes, qui affectent gravement la stabilité et la sécurité des populations locales. Ces pays, au cœur de l’AES, sont désormais confrontés à une vague d’insécurité sans précédent.
L’OIF a condamné sans équivoque les attaques terroristes répétées, qui sévissent presque quotidiennement au Mali, au Burkina Faso et au Niger. Ces violences plongent les populations civiles dans un climat de terreur permanent, les forçant parfois à fuir leurs foyers et à abandonner leurs moyens de subsistance, notamment les terres agricoles. De nombreux habitants se réfugient dans les pays voisins, créant ainsi une pression supplémentaire sur ces territoires, déjà vulnérables. En Côte d’Ivoire par exemple, les autorité dénombre plus de 60 000 refugiés burkinabé.
En plus de condamner les violences terroristes, l’OIF a également exprimé son indignation face aux « exactions commises » contre les populations civils. L’organisation a appelé les différentes parties impliquées dans ces conflits à se soumettre au respect des droits humains.