L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est toujours préoccupée par la situation du président nigérien déchu, Mohamed Bazoum. Lors de son dernier sommet, l’organisation a réitéré son exigence vis-à-vis du régime militaire.
Niger : l’OIF n’abandonne pas Mohamed Bazoum
L’OIF s’inquiète du maintien en détention de Mohamed Bazoum et de son épouse. L’organisation se joint au communiqué de la 1212e réunion du Conseil de paix et de Sécurité de l’Union africaine pour exprimer sa profonde inquiétude et exige « sa libération immédiate et inconditionnelle ainsi que celle des autres détenus ».
À la suite du coup de juillet 2023, ayant conduit à l’arrestation de Mohamed Bazoum, l’OIF a suspendu le Niger de toutes ses instances. Une mesure punitive reste d’actualité. La mesure sera certainement levée si le général Tiani et son équipe satisfaisaient à l’exigence de libération de Bazoum qui, selon ses proches, est gardé en otage sans aucune raison.
Bazoum est gardé en détention et fait l’objet d’une poursuite judiciaire devant le tribunal militaire pour « haute trahison » et « atteinte à la sureté« . Malgré les appels lancés de par le monde pour sa libération, la junte ne fléchit pas.
Élu en 2020, Mohamed Bazoum dirigeait le pays jusqu’à son renversement par un coup d’État militaire le 26 juillet 2023, orchestré par la garde présidentielle sous le commandement du Général Abdourahamane Tiani. Poussé à la démission, le président déchu résiste.