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Vaalco Energy se rapproche d’une étape cruciale pour son projet pétrolier offshore Venus, situé dans le bloc P en Guinée équatoriale. Après avoir finalisé un accord d’exploitation conjointe avec l’État en mars 2024, la compagnie américaine progresse vers une décision finale d’investissement. Cette avancée significative pourrait relancer l’activité économique du pays et soutenir ses finances publiques.
Étude d’ingénierie déterminante pour Venus
Le PDG de Vaalco Energy, George Maxwell, a révélé lors d’une récente interview que l’étude d’ingénierie de base (FEED) est en cours. Cette étude, lancée après la stabilisation de la gouvernance avec leur partenaire Atlas Petroleum, s’avère essentielle pour évaluer la viabilité du développement du gisement Venus. Les résultats de cette analyse approfondie sont attendus d’ici la fin du deuxième trimestre de cette année. « Les résultats de cette étude sont attendus d’ici la fin du deuxième trimestre », a précisé le dirigeant, soulignant l’importance de cette phase. Si les conclusions s’avèrent favorables, Vaalco pourrait rapidement engager le développement de ce gisement prometteur.
Ce gisement recèlerait un volume estimé à environ 25 millions de barils de pétrole, avec un potentiel de production atteignant les 15 000 barils par jour. Cette perspective de production représente une opportunité significative pour Vaalco Energy. Elle s’inscrit dans une stratégie plus large de consolidation de son portefeuille d’actifs en Afrique. Dans un contexte de volatilité des prix du pétrole, les compagnies privilégient des projets maîtrisés et proches de la phase de production. L’exploitation de Venus viendrait ainsi renforcer les activités africaines de Vaalco. Elle capitaliserait sur des ressources déjà découvertes, évitant ainsi de nouveaux investissements exploratoires risqués.
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Le projet Venus revêt également une importance capitale pour la Guinée équatoriale. Le pays fait face actuellement à un déclin de la production de plusieurs de ses champs pétroliers existants. Cette situation a entraîné une diminution notable des recettes pétrolières. L’Institut national de la statistique de Guinée équatoriale (Inege) a rapporté un recul de 20 % des recettes sur un an. « Une situation qui a entraîné un recul de 20 % des recettes pétrolières en glissement annuel », indique le rapport. Le développement du gisement Venus pourrait inverser cette tendance. Il est susceptible d’attirer de nouveaux investissements étrangers dans le secteur.
De plus, ce projet pourrait apporter un soutien significatif aux finances publiques du pays. L’augmentation de la production pétrolière se traduirait par une hausse des revenus pour l’État. Cette manne financière pourrait être utilisée pour financer des projets de développement et améliorer les conditions de vie des populations. Enfin, l’exploitation de Venus devrait dynamiser l’activité économique locale. La création d’emplois et les retombées économiques indirectes stimuleraient la croissance dans diverses industries. Ce projet représente donc une bouffée d’air frais pour l’économie équato-guinéenne.
