Le RHDP a réagi à la radiation de Tidjane Thiam de la liste électorale. Dans une déclaration de presse lue par son porte-parole, le parti au pouvoir donne son avis sur ce sujet brûlant qui fait l’actualité dans le pays. Il a profité de l’occasion pour appeler tous les acteurs politiques de l’opposition à la retenue et à la responsabilité.
Radiation de Tidjane Thiam : le RHDP se défend face aux accusations
Accusé d’être à la base de la radiation de Tidjane Thiam de la liste électorale, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) répond fermement à ses détracteurs. Selon Kobenan Kouassi Adjoumani, il s’agit purement et simplement d’une « campagne d’intoxication orchestrée par l’opposition ».
Le parti d’Alassane Ouattara ne se reconnaît dans les accusations et les rejette catégoriquement. « Sans aucune preuve, l’on tente désespérément de jeter l’opprobre sur le Président du RHDP, Président de la République, en l’accusant à tort, d’être celui qui manipulerait la justice, dans le but d’écarter des adversaires gênants de la course à la présidentielle d’octobre prochain », a déclaré le porte-parole du RHDP.
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Dans un premier temps, et parce que nous nous sentions confortés par les faits à chaque fois, le RHDP avait estimé qu’il n’était pas nécessaire de répondre, dès lors que la réalité se chargeait de mettre en déroute et de démentir ces accusations farfelues et insensées.
Kobenan Kouassi Adjoumani
Pour le porte-parole du RHDP, Tidjane Thiam est tombé dans son propre piège et il ne sert à rien de chercher une supposée main derrière la justice. « Pour faire plus simple, cette histoire s’apparente en réalité, à celle d’un voleur dont personne n’avait connaissance des activités criminelles et qui un jour, décide de se présenter au commissariat, flanqué de ses avocats, pour avouer ses crimes et se constituer prisonnier. En déclarant notamment que tous les actes qu’il avait posés depuis des décennies dans le pays, il avait agi en violation des lois de son pays d’origine, parce qu’entre-temps, il avait opté pour une autre nationalité », a déclaré le ministre Adjoumani.
Il prévient qu’il n’y aura pas de compromis sur le sujet. « L’État de droit que nous voulons bâtir commence par le respect de la légalité. Le temps des compromis et des petits arrangements politiques est révolu, dès lors que toutes les Institutions de la République fonctionnent normalement », a martelé le ministre d’État.

