Au Tchad, quelques semaines avant l’élection présidentielle, la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (Hama) suspend plusieurs organes de presse. Les autorités de la Hama ont évoqué les raisons de cette vague de suspension.
Tchad : la Hama suspend une trentaine de médias
La suspension de 31 organes de presse au Tchad a été justifiée par le Président de la Hama, Abderamane Barka. « Quelqu’un qui n’existe pas, est-ce qu’il pourra exister pendant les élections ? Nous sommes une institution indépendante et nous prenons nos décisions de façon indépendante et collégiale ». Les raisons évoquées pour justifier la décision de la Hama sont principalement : non-exécution du dépôt légal ; arrêt de parution depuis plus d’un an et cessation de mise à jour de site d’information depuis plus de 3 mois pour les médias en ligne.
Dans la suite de son intervention, le président Abderamane Barka clarifie que la suspension de ces médias n’est pas synonyme de fermeture. Les dirigeants de ces 31 médias suspendus sont donc invités à régulariser leur situation. « S’ils veulent exister de nouveau, ils peuvent reprendre les procédures de parution », a fait savoir Abderamane Barka, président de la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel.
À cet effet, le président la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel demande aux promoteurs des médias concernés de remplir les conditions demandées pour une éventuelle réouverture. Cependant, il faut rappeler que cette décision n’est pas à sa première fois. À l’approche des élections au Tchad, certains médias sont privés d’activités pour plusieurs raisons.
