Dans un revirement de situation salué par les professionnels des médias, le ministre nigérien de la Communication, des Postes et de l’Économie numérique Mohamed Raliou, a décidé en soirée du lundi 20 janvier de lever les sanctions imposées à la chaîne de télévision Canal 3 et à son rédacteur en chef, Seini Amadou. Cette décision, prise après plusieurs jours de mobilisation, est considérée comme une victoire importante pour la liberté de la presse au Niger.
Le Niger lève les sanctions contre Canal 3 et son rédacteur en chef, Seini Amadou
Initialement suspendue pour une durée d’un mois et privé de sa carte de presse, Seini Amadou a été remis en liberté et Canal 3 autorisé à reprendre ses émissions. Ces sanctions avaient été prises suite à la diffusion d’un reportage jugé critique par les autorités du Niger.
Une mobilisation payante
Cette décision du gouvernement fait suite à une forte mobilisation des organisations de médias qui avaient dénoncé l’arbitraire de ces sanctions et leur atteinte à la liberté de la presse. Les journalistes nigériens avaient souligné que le reportage en question relevait du droit à l’information et que les sanctions prises étaient disproportionnées.
La levée des sanctions contre Canal 3 et Seini Amadou, son rédacteur en chef est un signal positif qui montre que la société civile peut obtenir des résultats lorsqu’elle se mobilise pour défendre les droits et les libertés. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour garantir un environnement de travail sûr et propice à l’exercice du journalisme dans ce pays.