Alain Lobognon et plusieurs membres de GPS ont été arrêtés, le 23 décembre 2019, dans la foulée de l’atterrissage manqué de Soro à Abidjan. Tous ces proches de l’ancien chef du Parlement ivoirien comparaîtront, ce mardi 25 février 2020, devant le doyen des juges d’instruction du Tribunal d’Abidjan – Plateau.
L’interrogatoire d’ Alain Lobognon et de ses camarades emprisonnés, s’annonce croustillant
Guillaume Soro a été empêché d’atterrir à Abidjan, fin décembre 2019, avant de se voir délivrer un mandat d’arrêt international pour « Tentative de déstabilisation, détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux ». Alors que l’ancien Président de l’Assemblée nationale prenait la route de l’exil, ses autres camarades de GPS, Générations et peuples solidaires, étaient arrêtés au siège de leur mouvement citoyen, ce 23 décembre, à la Riviera Golf.
Au nombre des Soroïstes qui ont été interpellés, ce jour-là, figurent les Députés Alain Lobognon, Soro Kanigui, Soumahoro Kando, Yao Soumaïla. Dans une note datant du 20 / 02 / 2020 et signée par le Magistrat Coulibaly Ousmane Victor, dont Afrique-Sur7 a reçu copie, le Doyen des Juges d’Instruction convoque « Koné Kamaraté Souleymane alias Soul to Soul, Lobognon Agniman Alain, Soro Kanigui Mamadou, Tehfour Koné, Kando Soumahoro, Sékongo Kouléyéri Félicien, Camara Loukimane, Yao Souleymane, Soro Yedjossigué Simon et Ouattara Marc » pour un « interrogatoire sur le fond » de l’affaire pour laquelle ils sont poursuivis.
Cependant, conformément à la législation pénale ivoirienne, il est demandé à Me Esmel Calixte, l’avocat des Inculpés, d’être présent au tribunal, ce « mardi 25 février 2020 à 10 H 00 » pour assister ses clients lors de cette audition. Le juge d’instruction en charge du dossier précise par ailleurs que « la procédure sera mise, au plus tard la veille », à la disposition de l’avocat.
Alain Lobognon, faut-il le rappeler, a été transféré, le 8 janvier dernier, de la MACA à la prison de Grand-Bassam. Ses camarades et lui sont poursuivis pour « Troubles à l’ordre public et divulgation de fausses nouvelles ».